samedi 9 novembre 2013
jeudi 17 janvier 2013
samedi 11 août 2012
lundi 23 avril 2012
Aïkido traditionnel et gobe-mouches
Dans
ma région, j'ai le choix entre plusieurs clubs affichant l'enseignement
de l'aïkido, dont certains revendiquent le label "traditionnel". Y a
t-il un moyen pour faire un tri ?
Pour
guider votre choix, il y a un critère très simple qui permet d'emblée
d'écarter les clubs qui ne s'adressent qu'aux consommateurs et non à des
gens qui veulent pratiquer authentiquement l'aïkido du fondateur.
Rappelons qu'un dojo traditionnel ne saurait fonctionner autrement que
selon le principe "un maître un dojo", comme au Japon. On est l'élève de
maître Untel et non celui d'une fédération.
Pour vous donner un exemple de déviance totale...
Chacun
sait qu'il existe en France 2 fédérations, toutes deux avides d'attirer
"le client". Malgré leurs rivalités devenues légendaires, certains
clubs qui leur sont rattachés - nous disons bien clubs et non dojos -
vont même jusqu'à proposer des accès "tous azimuts".
Cela
signifie qu'en vous inscrivant à un seul de leurs clubs, vous avez la
possibilité de pratiquer non seulement dans ceux de la FFAB mais aussi
ceux de la FFAAA de la région et vice versa.
Que reste t-il de cette notion "un maître un dojo" ? rien.
Par
cette attitude, les clubs s'apparentent ouvertement à une enseigne à
succursales multiples, du genre gymnas' club. Cela signifie bien que
leurs professeurs sont interchangeables et ne fait que confirmer que
tous suivent "une méthode nationale" (franco-française et donc locale).
C'est l'aveu de la pratique d'un aïkido totalement appauvri à l'opposé
de ce qu'a voulu créer son fondateur et c'est ce que nous, pratiquants
d'un aïkido traditionnel, ne voulons pas.
De
surcroit, le consommateur lambda (à qui ces fédé auront bien pris soin
d'occulter toutes ces notions de tradition orientale) va se trouver pris
dans l'engrenage occidental d'une possible surconsommation de
professeurs et de clubs. Or ce n'est pas une accumulation de professeurs
qui feront de lui un bon aïkidoka, cela n'a aucun sens.
Ces
notions de tradition orientale ne sont du reste pas seulement
occultées, elles sont le plus souvent tout simplement ignorées de la
plupart des professeurs des fédérations, puisqu'ils sont formatés à
l'occidental voir pire...à la française.
Dans
notre dojo les pratiquants n'ont pas l'autorisation d'aller pratiquer
ailleurs, sauf visites ponctuelles et avec l'accord des professeurs.
Cette attitude est du reste la même que celle que l'on pourrait avoir
face à d'autres disciplines, le but étant davantage relationnel que
réellement utile pour progresser dans la pratique de l'aïkido.
Chez
nous, nos pratiquants revendiquent leur attachement à leur seul et
unique dojo et ne vont pas voir ailleurs. C'est celui qu'ils ont choisi
avec ce professeur là et pas un autre. Ceux qui ne sont pas satisfaits
du nombre restreint de "créneaux" ne viennent pas chez nous, personne ne
les y oblige.
Il
faut savoir également que ce n'est pas le nombre de cours proposés qui
font leur qualité. En outre, c'est pas parce qu'on aura la possibilité
de pratiquer tous les jours de la semaine (peut-être dans 7 clubs
différents donc 7 prof eux aussi différents) qu'on assimilera plus vite
ou mieux, c'est tout le contraire. A moins de n'apprendre que des
techniques "nationales" (...mais heureusement l'aïkido c'est pas que des
techniques).
Il
s'avère de plus que la majorité des "pratiquants" ne vont au-delà d'un
cours ou 2 par semaine, même si leur dojo en propose davantage.
Comme
on le voit, cette possibilité d'adhérer à un club "à succursales
multiples" n'est pas l'aïkido et ne présente que de nombreux aspects
pervers.
C'est
le dernier des gobe mouches présenté aux gogos pour les détourner d'une
pratique authentique dans un véritable dojo traditionnel, c'est à dire
généralement non apparenté à une fédération franco française.
Mais chacun est libre...
Le but du Taïkido et de l'Aïkido traditionnel
Notre but n'est pas de corriger les autres mais de se corriger soi-même.
On ne cherche pas à être LE meilleur mais meilleur qu'il y a 1/4 d'heure, 1 jour, 1 an...les progrès sont donc infinis.
Notre
ambition n'est pas non plus d'améliorer la race humaine en cherchant à
être toujours plus fort, plus rapide, plus musclé, plus quelque chose
car ça n'apporte rien à l'Individu si ce n'est que renforcer son égo ou
développer son narcissisme.
Etre un champion reste éphémère et quand on ne l'est plus ça déclenche un sentiment de frustration.
Libellés :
aikido montlucon,
arts martiaux montlucon,
taikido montlucon
Taïkido et lâches critiques
L’aïkido est l’une des disciplines traditionnelles étudiées au sein du Taïkido, notamment dans notre dojo de Montluçon.
Le Taïkido semble déranger certains esprits fermés car il a été constaté sur la toile que cet art faisait l’objet de commentaires violents et erronés de la part d’un certain pseudo maître, en contradiction avec l’éthique que celui-ci semble pourtant revendiquer au travers ses sites.
Il est aberrant que cette personne, qui se présente comme un fin érudit de l’univers des arts martiaux, émette des opinions sur le taïkido alors que jamais :
- aucun contact ni échanges n’ont jamais eu lieu
- aucune visite au dojo
- encore moins aucune pratique sur les tatamis
C’est dire le peu de sérieux des propos émis sur certains de ces blogs qu’on pourrait qualifier de torchons.
En outre, certains avis émis sont de nature diffamante ce qui pourrait rappelons-le, faire l’objet de procédures judiciaires, d’autant plus que les droits de réponses qui ont été exercés se sont vus censurés puisque non diffusés, au mépris de la loi.
En ce qui nous concerne, nous ne portons aucune opinion sur les disciplines qui ne sont pas les nôtres, donc que nous ne connaissons pas, et nous avons déjà beaucoup à faire avec le Taïkido.
Ce pseudo érudit a un comportement de nature à le discréditer lui-même et c’est tant mieux pour nous.
Notamment, il préconise l’étude de multiples disciplines martiales, ce qui est la garantie de n’en maîtriser jamais aucune.
L’une des bases de l’aïkido (inclus dans le taïkido) est l’acceptation.
C’est aussi la seule discipline présentant cette approche.
Dès lors comment concilier l’étude et la pratique d’autres disciplines ? !
C’est l’une des aberrations criantes des avis émis par ce pseudo maître et il y en a bien d’autres, que nous ne nous autorisons pas de publier, par élégance et respect, notions inconnues de ce pseudo maître.
Chacun est libre de vouloir faire de l’aïkido et de faire tout son contraire mais on n’a pas le droit de nuire, volontairement ou non.
On peut porter une opinion sur un sujet mais après l’avoir étudié, ce qui n’est pas le cas de ce pseudo maître puisqu’il n’a jamais eu la moindre volonté de se rapprocher de nous ou de notre dojo.
Comme disait mon professeur « plus la carte de visite est longue, et plus son détenteur en a besoin pour apporter crédit à son prétendu statut ».
Ce personnage, pseudo maître à la critique facile, étale au fil de ses pages, pedigree, décorations, références, liens avec des personnalités, etc.
Il décline tous ses grades, un à un, comme si les titres pouvaient être garants d’une quelconque qualité, surtout quand les termes employés sont quasi inconnus de la plupart.
Il se qualifie de « humble » mais il doit en ignorer la signification.
En ce qui nous concerne, nous n’avons aucune prétention.
Notre seule ambition est d’apporter un plus quotidien à chacun de nos pratiquants et qu’ils trouvent leur propre voie (do) vers l’autonomie.
Tout le reste est blablas, que ce pseudo maître ne maîtrise même pas correctement.
Nous ne cherchons pas à convaincre que notre approche est LA meilleure, ni qu’elle est universelle.
Nous proposons seulement de venir nous rencontrer, d’essayer et de rester étudier et pratiquer avec nous si c’est le souhait, chacun étant libre de partir à tout moment.
Bien que le site internet du dojo de Montluçon présente parfaitement ce qu’est le Taïkido, cela ne reste que des mots alignés sur un écran et ne remplace évidemment pas l’expérience et le ressenti, ce que nous proposons sous forme d’invitations permanentes, nos portes étant grandes ouvertes à quiconque de sincère est intéressé par notre discipline.
Ainsi qu’il est expliqué sous de multiples formes, le Taïkido repose sur l’étude et la pratique de disciplines traditionnelles basées sur les notions d’énergie : qi gong, taïchi, kiatsus, seifuku et en ce qui concerne le côté art martial, l’aïkido.
Nous n’avons donc à aucun moment réinventé la roue, ni encore moins eu la prétention de créer un nouvel art martial !
Les clubs d’aïkido fédérés (voir « sportifs ») sont pléthore dans la région de Montluçon.
En créant le TAAMTAM Dojo, notre souhait a été d’apporter une approche globale de nos études, encrée dans la tradition orientale.
L’appellation « Taïkido » nous est apparue comme définissant le mieux celle-ci puisque « Taï » décrit l’Homme sous son aspect physique, mais aussi situé « entre ciel et terre ».
Un autre principe fondamental de notre dojo est de répondre au concept « un maître un dojo », comme au Japon.
Nous comprenons que cette approche puisse irriter les clubs formatés à l’occidentale et surtout franco-français, mais c’est l’une des bases de notre conception d’un dojo, un art martial oriental ne pouvant être étudié authentiquement que dans ce cadre.
A moins de lui ôter tout lien traditionnel mais il conviendrait alors de ne plus faire référence au terme aïkido ; c’est pourtant ce que l’on observe dans la plupart des clubs d’aïkido, pas gênés du tout d’être commandés et dirigés par des cadres nommés par une autorité dépendant de l’état français.
Rappelons les termes du fondateur de l’aïkido : « l’aïkido est l’opposé d’un sport ».
Il ne peut donc fonctionner comme un club sportif.
« Le sage montre la lune avec son doigt, l’imbécile ne voit que le doigt »
Le Taïkido semble déranger certains esprits fermés car il a été constaté sur la toile que cet art faisait l’objet de commentaires violents et erronés de la part d’un certain pseudo maître, en contradiction avec l’éthique que celui-ci semble pourtant revendiquer au travers ses sites.
Il est aberrant que cette personne, qui se présente comme un fin érudit de l’univers des arts martiaux, émette des opinions sur le taïkido alors que jamais :
- aucun contact ni échanges n’ont jamais eu lieu
- aucune visite au dojo
- encore moins aucune pratique sur les tatamis
C’est dire le peu de sérieux des propos émis sur certains de ces blogs qu’on pourrait qualifier de torchons.
En outre, certains avis émis sont de nature diffamante ce qui pourrait rappelons-le, faire l’objet de procédures judiciaires, d’autant plus que les droits de réponses qui ont été exercés se sont vus censurés puisque non diffusés, au mépris de la loi.
En ce qui nous concerne, nous ne portons aucune opinion sur les disciplines qui ne sont pas les nôtres, donc que nous ne connaissons pas, et nous avons déjà beaucoup à faire avec le Taïkido.
Ce pseudo érudit a un comportement de nature à le discréditer lui-même et c’est tant mieux pour nous.
Notamment, il préconise l’étude de multiples disciplines martiales, ce qui est la garantie de n’en maîtriser jamais aucune.
L’une des bases de l’aïkido (inclus dans le taïkido) est l’acceptation.
C’est aussi la seule discipline présentant cette approche.
Dès lors comment concilier l’étude et la pratique d’autres disciplines ? !
C’est l’une des aberrations criantes des avis émis par ce pseudo maître et il y en a bien d’autres, que nous ne nous autorisons pas de publier, par élégance et respect, notions inconnues de ce pseudo maître.
Chacun est libre de vouloir faire de l’aïkido et de faire tout son contraire mais on n’a pas le droit de nuire, volontairement ou non.
On peut porter une opinion sur un sujet mais après l’avoir étudié, ce qui n’est pas le cas de ce pseudo maître puisqu’il n’a jamais eu la moindre volonté de se rapprocher de nous ou de notre dojo.
Comme disait mon professeur « plus la carte de visite est longue, et plus son détenteur en a besoin pour apporter crédit à son prétendu statut ».
Ce personnage, pseudo maître à la critique facile, étale au fil de ses pages, pedigree, décorations, références, liens avec des personnalités, etc.
Il décline tous ses grades, un à un, comme si les titres pouvaient être garants d’une quelconque qualité, surtout quand les termes employés sont quasi inconnus de la plupart.
Il se qualifie de « humble » mais il doit en ignorer la signification.
En ce qui nous concerne, nous n’avons aucune prétention.
Notre seule ambition est d’apporter un plus quotidien à chacun de nos pratiquants et qu’ils trouvent leur propre voie (do) vers l’autonomie.
Tout le reste est blablas, que ce pseudo maître ne maîtrise même pas correctement.
Nous ne cherchons pas à convaincre que notre approche est LA meilleure, ni qu’elle est universelle.
Nous proposons seulement de venir nous rencontrer, d’essayer et de rester étudier et pratiquer avec nous si c’est le souhait, chacun étant libre de partir à tout moment.
Bien que le site internet du dojo de Montluçon présente parfaitement ce qu’est le Taïkido, cela ne reste que des mots alignés sur un écran et ne remplace évidemment pas l’expérience et le ressenti, ce que nous proposons sous forme d’invitations permanentes, nos portes étant grandes ouvertes à quiconque de sincère est intéressé par notre discipline.
Ainsi qu’il est expliqué sous de multiples formes, le Taïkido repose sur l’étude et la pratique de disciplines traditionnelles basées sur les notions d’énergie : qi gong, taïchi, kiatsus, seifuku et en ce qui concerne le côté art martial, l’aïkido.
Nous n’avons donc à aucun moment réinventé la roue, ni encore moins eu la prétention de créer un nouvel art martial !
Les clubs d’aïkido fédérés (voir « sportifs ») sont pléthore dans la région de Montluçon.
En créant le TAAMTAM Dojo, notre souhait a été d’apporter une approche globale de nos études, encrée dans la tradition orientale.
L’appellation « Taïkido » nous est apparue comme définissant le mieux celle-ci puisque « Taï » décrit l’Homme sous son aspect physique, mais aussi situé « entre ciel et terre ».
Un autre principe fondamental de notre dojo est de répondre au concept « un maître un dojo », comme au Japon.
Nous comprenons que cette approche puisse irriter les clubs formatés à l’occidentale et surtout franco-français, mais c’est l’une des bases de notre conception d’un dojo, un art martial oriental ne pouvant être étudié authentiquement que dans ce cadre.
A moins de lui ôter tout lien traditionnel mais il conviendrait alors de ne plus faire référence au terme aïkido ; c’est pourtant ce que l’on observe dans la plupart des clubs d’aïkido, pas gênés du tout d’être commandés et dirigés par des cadres nommés par une autorité dépendant de l’état français.
Rappelons les termes du fondateur de l’aïkido : « l’aïkido est l’opposé d’un sport ».
Il ne peut donc fonctionner comme un club sportif.
« Le sage montre la lune avec son doigt, l’imbécile ne voit que le doigt »
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taikido montlucon
lundi 1 mars 2010
Etiquette et permissivité
L’aïkido est un art martial difficile et particulièrement exigeant au niveau de l’étiquette, celle-ci étant transmise traditionnellement de maître à élève, d’ancien à plus récent (de sampai à kohai).
Tout acte, tout geste, toute attitude sont codifiés et chaque pratiquant doit connaître sa place dans le dojo.
La totalité de l’étiquette ne s’acquiert qu’au bout de plusieurs mois de pratique (période de l’imitation et du copier/coller) et cela ne signifie pas pour autant que le pratiquant en connaisse toutes les significations.
Chaque détail a sa raison d’être et ne devrait souffrir d’être remis en cause sans risquer le chaos et le dévoiement de la discipline.
En autorisant les écarts, on s’éloigne de la tradition.
En multipliant les tolérances, on devient laxiste et au bout du compte on s’éloigne de l’aïkido et des raisons qui nous amené vers lui : la découverte d’autre chose que notre quotidien, un goût pour une approche orientale, la recherche de sa propre voie, etc.
La démarche de celui qui s’inscrit dans un dojo est souvent celle d’un adhérent de club sportif. Il n’a qu’une idée très vague de la discipline et il est fréquent qu’il n’en connaisse que l’aspect physique et esthétique.
Lorsqu’il en découvre toutes les contraintes il est tenté d’y échapper en déployant d’infinies raisons.
On s’aperçoit très vite qu’il n’est pas aisé de désapprendre et de mettre aussi de côté nos approches occidentales.
Cela nécessite une capacité de se remettre en cause et un certain courage, ce qui n’est pas permis à tout le monde.
Et c’est là que se pose la question : devons-nous remplir nos dojos pour conserver les créneaux que nous a attribué la mairie ou bien devons-nous être intransigeants sur les règles de la discipline et ne conserver que les plus aptes, au risque de ne se retrouver qu’avec une poignée de pratiquants ?
Plaire au plus grand nombre et au final faire autre chose que de l’aïkido ou bien passer pour une discipline élitiste ?
Qu’on le veuille ou non il apparaît très vite qu’un compromis s’impose entre le nombre et la qualité de l’aïkido enseigné, forcément décalé avec le pratiqué.
Dès lors la grande difficulté sera d’harmoniser le groupe où tous les degrés de motivations se côtoient.
C’est aussi pourquoi, lorsque - rarement - le choix des créneaux et le nombre de pratiquants le permettent, certains dojos font des cours « différents » selon les profiles.
Tout acte, tout geste, toute attitude sont codifiés et chaque pratiquant doit connaître sa place dans le dojo.
La totalité de l’étiquette ne s’acquiert qu’au bout de plusieurs mois de pratique (période de l’imitation et du copier/coller) et cela ne signifie pas pour autant que le pratiquant en connaisse toutes les significations.
Chaque détail a sa raison d’être et ne devrait souffrir d’être remis en cause sans risquer le chaos et le dévoiement de la discipline.
En autorisant les écarts, on s’éloigne de la tradition.
En multipliant les tolérances, on devient laxiste et au bout du compte on s’éloigne de l’aïkido et des raisons qui nous amené vers lui : la découverte d’autre chose que notre quotidien, un goût pour une approche orientale, la recherche de sa propre voie, etc.
La démarche de celui qui s’inscrit dans un dojo est souvent celle d’un adhérent de club sportif. Il n’a qu’une idée très vague de la discipline et il est fréquent qu’il n’en connaisse que l’aspect physique et esthétique.
Lorsqu’il en découvre toutes les contraintes il est tenté d’y échapper en déployant d’infinies raisons.
On s’aperçoit très vite qu’il n’est pas aisé de désapprendre et de mettre aussi de côté nos approches occidentales.
Cela nécessite une capacité de se remettre en cause et un certain courage, ce qui n’est pas permis à tout le monde.
Et c’est là que se pose la question : devons-nous remplir nos dojos pour conserver les créneaux que nous a attribué la mairie ou bien devons-nous être intransigeants sur les règles de la discipline et ne conserver que les plus aptes, au risque de ne se retrouver qu’avec une poignée de pratiquants ?
Plaire au plus grand nombre et au final faire autre chose que de l’aïkido ou bien passer pour une discipline élitiste ?
Qu’on le veuille ou non il apparaît très vite qu’un compromis s’impose entre le nombre et la qualité de l’aïkido enseigné, forcément décalé avec le pratiqué.
Dès lors la grande difficulté sera d’harmoniser le groupe où tous les degrés de motivations se côtoient.
C’est aussi pourquoi, lorsque - rarement - le choix des créneaux et le nombre de pratiquants le permettent, certains dojos font des cours « différents » selon les profiles.
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vendredi 5 février 2010
Prédations et prédateurs...
La réussite ou l’indifférence attirent souvent l’antipathie de minables jaloux ou de personnages mal dans leur tête et mal dans leur peau, voir ambitieux à moindre coût.
Certains (es) cumulent tous ces jolis profils.
On constate qu'il n’y a pas de limites à la perversité lorsqu’on découvre les stratégies employées par certains, avec la volonté quasi non dissimulée de nuire.
Après les menaces effectuées par l’intermédiaire de messageries électroniques et courriers, les divers détournements malveillants, les menaces et les tentatives de pressions par l’intermédiaire d’élus, il apparaît aujourd’hui que certains fonctionnaires "responsables" pourraient subir eux aussi l’influence de ces mêmes stratèges aux fins de nuire à notre "activité sportive".
Nous avons toujours été droit dans nos botes et c’est sans doute ce qui dérange le plus ceux qui ne savent pas fonctionner autrement que par les réseaux d’influences, les chantages et les délations plutôt qu’en démontrant leurs réelles compétences ou capacités créatrices.
On sait tous que certains personnages troubles à l’aise dans les milieux glauques font des pieds et des mains pour se lier "aux politiques" afin d’en tirer profits et pouvoirs personnels. L’aïkido est à l’opposé de toutes ces magouilles et seul compte pour nous l’honnête chemin que nous nous sommes fixé, visible au travers nos actions et notre discipline.
On constate une fois de plus qu’il existe 3 catégories de citoyens : ceux qui construisent dans l’intérêt de la société (dont font aussi partie les bénévoles), ceux qui consomment, et la troisième qui ne crée rien, ne produit rien, ne propose rien, constituée de prédateurs qui profitent de tous les systèmes et de toutes les opportunités mais qui en même temps critiquent et s’ingénient à démolir afin de justifier à leurs yeux leur minable et stérile existence.
Bien faire, suivre son chemin et laisser dire…mais jusqu’à quel point devrions-nous subir des attaques débiles et répétées en nous taisant sans répliquer ? Cinq années d’attaques sournoises , sporadiques mais constantes, ça fait déjà beaucoup...
Ce n’est pas parce que nous ne sommes jamais entrés dans les « jeux » conflictuels que nous avons été aveugles.
Nous n’avons pas davantage été dépourvus de possibilités de ripostes mais notre philosophie - d’aïkidokas aussi - et notre approche de la relation humaine, ne se situent pas sur le terrain des conflits et encore moins au niveau des égouts.
Le courage ne faisant pas partie des vertus de nos prédateurs, leurs manipulations se font - évidemment - le plus souvent dans l’ombre, lors de rencontres non fortuites et en mettant à profit réunions, cocktails, réseaux dits « sociaux » qui peuvent facilement être pris par les gogos et les naïfs, pour des réseaux d’amis …
Leurs carnets d’adresses et de numéros de téléphones - constitués essentiellement de gens détenteurs d’un pouvoir - sont de véritables bottins et constituent leur principal outil pour tirer les ficelles.
Nous faisons savoir ici notre indignation car on se croirait revenus au temps des cabales : l’une des dernières trouvailles de ceux qui veulent notre extinction est de tenter de nous asphyxier - notamment en multipliant les obstacles à la promotion de notre club - que nous faisons habituellement tant dans les boites aux lettres que sur divers terrains et supports.
Encore une fois, c’est mal nous connaître car loin de nous laisser museler dans le silence, nous utiliserons chaque fois que possible tous les moyens - y compris les outils internet - pour faire connaître notre activité et notre dojo et dévoiler les coulisses de ceux qui voudraient nous faire mettre un genoux à terre.
L'aïkido est présent sur la commune depuis plus d'une trentaine d'années, dont les 14 dernières avec le même professeur dans l'équipe d'animation, ce qui est un gage d'engagement et de fidélité.
Parallèlement notre petite ville a vu ces 10 dernières années se multiplier les activités de sport de combat et arts martiaux.
L’aïkido n’étant pas un sport de compétitions, il n’a aucun sponsor et de ce fait ne figure dans aucun média courant : TV, radio, journaux.
C’est pourquoi il est nécessaire pour les clubs d’aïkido comme le notre, d’utiliser affiches, tracts et publications locales, ce que toute personne évoluant dans l’univers de notre discipline n’ignore pas.
Il faut savoir aussi que les hasards dévoilent souvent ce qui se veut être le mieux caché et sans même avoir effectué aucune démarche dans ce sens.
Nous informons ici que le dossier à charge de nos intriguants est épais, bien documenté et qu’une procédure juridique n’est pas à exclure.
Nous souhaitons qu’à l’avenir leurs « réseaux bienveillants » servent au moins à les tempérer.
Ultime conseil et que le message passe bien : qu’on nous laisse tranquilles et qu’on nous laisse pratiquer notre discipline dans la sérénité que visiblement, « on » nous envie.
Certains (es) cumulent tous ces jolis profils.
On constate qu'il n’y a pas de limites à la perversité lorsqu’on découvre les stratégies employées par certains, avec la volonté quasi non dissimulée de nuire.
Après les menaces effectuées par l’intermédiaire de messageries électroniques et courriers, les divers détournements malveillants, les menaces et les tentatives de pressions par l’intermédiaire d’élus, il apparaît aujourd’hui que certains fonctionnaires "responsables" pourraient subir eux aussi l’influence de ces mêmes stratèges aux fins de nuire à notre "activité sportive".
Nous avons toujours été droit dans nos botes et c’est sans doute ce qui dérange le plus ceux qui ne savent pas fonctionner autrement que par les réseaux d’influences, les chantages et les délations plutôt qu’en démontrant leurs réelles compétences ou capacités créatrices.
On sait tous que certains personnages troubles à l’aise dans les milieux glauques font des pieds et des mains pour se lier "aux politiques" afin d’en tirer profits et pouvoirs personnels. L’aïkido est à l’opposé de toutes ces magouilles et seul compte pour nous l’honnête chemin que nous nous sommes fixé, visible au travers nos actions et notre discipline.
On constate une fois de plus qu’il existe 3 catégories de citoyens : ceux qui construisent dans l’intérêt de la société (dont font aussi partie les bénévoles), ceux qui consomment, et la troisième qui ne crée rien, ne produit rien, ne propose rien, constituée de prédateurs qui profitent de tous les systèmes et de toutes les opportunités mais qui en même temps critiquent et s’ingénient à démolir afin de justifier à leurs yeux leur minable et stérile existence.
Ce n’est pas en tentant de diminuer les autres que l’on se trouve grandi…
Bien faire, suivre son chemin et laisser dire…mais jusqu’à quel point devrions-nous subir des attaques débiles et répétées en nous taisant sans répliquer ? Cinq années d’attaques sournoises , sporadiques mais constantes, ça fait déjà beaucoup...
Ce n’est pas parce que nous ne sommes jamais entrés dans les « jeux » conflictuels que nous avons été aveugles.
Nous n’avons pas davantage été dépourvus de possibilités de ripostes mais notre philosophie - d’aïkidokas aussi - et notre approche de la relation humaine, ne se situent pas sur le terrain des conflits et encore moins au niveau des égouts.
Le vide n’était-il pas la meilleure réponse ou non-réponse
Le courage ne faisant pas partie des vertus de nos prédateurs, leurs manipulations se font - évidemment - le plus souvent dans l’ombre, lors de rencontres non fortuites et en mettant à profit réunions, cocktails, réseaux dits « sociaux » qui peuvent facilement être pris par les gogos et les naïfs, pour des réseaux d’amis …
Leurs carnets d’adresses et de numéros de téléphones - constitués essentiellement de gens détenteurs d’un pouvoir - sont de véritables bottins et constituent leur principal outil pour tirer les ficelles.
Les tentatives de nuisances sont allées dans toutes les directions, l’imagination perverse et l’acharnement ne connaissant apparemment aucune limite
Nous faisons savoir ici notre indignation car on se croirait revenus au temps des cabales : l’une des dernières trouvailles de ceux qui veulent notre extinction est de tenter de nous asphyxier - notamment en multipliant les obstacles à la promotion de notre club - que nous faisons habituellement tant dans les boites aux lettres que sur divers terrains et supports.
Encore une fois, c’est mal nous connaître car loin de nous laisser museler dans le silence, nous utiliserons chaque fois que possible tous les moyens - y compris les outils internet - pour faire connaître notre activité et notre dojo et dévoiler les coulisses de ceux qui voudraient nous faire mettre un genoux à terre.
Sept fois à terre huit fois debout (proverbe japonais…)
L'aïkido est présent sur la commune depuis plus d'une trentaine d'années, dont les 14 dernières avec le même professeur dans l'équipe d'animation, ce qui est un gage d'engagement et de fidélité.
Parallèlement notre petite ville a vu ces 10 dernières années se multiplier les activités de sport de combat et arts martiaux.
L’aïkido n’étant pas un sport de compétitions, il n’a aucun sponsor et de ce fait ne figure dans aucun média courant : TV, radio, journaux.
C’est pourquoi il est nécessaire pour les clubs d’aïkido comme le notre, d’utiliser affiches, tracts et publications locales, ce que toute personne évoluant dans l’univers de notre discipline n’ignore pas.
Il faut savoir aussi que les hasards dévoilent souvent ce qui se veut être le mieux caché et sans même avoir effectué aucune démarche dans ce sens.
Nous informons ici que le dossier à charge de nos intriguants est épais, bien documenté et qu’une procédure juridique n’est pas à exclure.
Nous souhaitons qu’à l’avenir leurs « réseaux bienveillants » servent au moins à les tempérer.
Ultime conseil et que le message passe bien : qu’on nous laisse tranquilles et qu’on nous laisse pratiquer notre discipline dans la sérénité que visiblement, « on » nous envie.
Boomerang : "il se dit d'un acte qui se retourne contre son auteur : il en va de telles paroles comme des gestes irréparables".
mercredi 26 août 2009
samedi 22 août 2009
lundi 3 août 2009
Règles de base et Etiquette
Comme dans toute discipline, mais particulièrement en aïkido puisqu’il est art, martial, traditionnel et japonais, il convient de respecter les règles qui l’ont vu naître sous peine de le voir disparaître.
Ces règles sont regroupées sous le terme « d’étiquette » et « de bases ».
Lorsqu’on veut s’inscrire dans un dojo d’aïkido, cela implique d’accepter ces règles faute de quoi il faut aller faire autre chose que de l’aïkido.
On ne peut feindre d’accepter une partie des règles afin de tirer profit d’une partie de l’enseignement et rejeter certains aspects qui ne plaisent pas.
L’aïkido est un tout, au demeurant d’origine orientale, et ses origines remontent à plus d’un siècle…
Personne de sérieux n’aurait l’idée saugrenue de réinventer la roue.
Parmi les règles d’étiquette figure la notion de « nichi jo no taïdo » que l’on peut traduire par « attitude et comportement d’un aïkidoka dans la vie quotidienne ».
En effet à quoi servirait d’étudier l’aïkido, qui est aussi un art de vivre et une philosophie, si l’on se comportait à l’opposé de ce qui est enseigné dès qu’on a quitté le périmètre physique du dojo (généralement situé dans un gymnase).
La toute première règle, du reste évidente quelque soit la discipline pratiquée, est le respect du professeur et de la discipline, qui doit commencer par la plus élémentaire courtoisie.
- qu’il désavoue la gestion de son dojo
- qu’il remette en cause les orientations de son enseignement
- qu’il remette en cause sa méthode pédagogique
- qu’il emploie des termes à caractère diffamant et/ou dilatoire
- qu’il remette systématiquement en cause le fonctionnement et le concept traditionnels du dojo
- qu’il veuille transformer le dojo en club sportif, en totale opposition avec l’aïkido.
- qu’il veuille imposer à l’ensemble (y compris le prof) ses visions personnelles en prétextant qu’elles sont issues d’une réflexion « démocratique » alors que personne n’a jamais exprimé et encore moins confirmé ses arguties.
- qu’il s’oppose à toute réunion proposée dans le cadre d’un dojo traditionnel (incluant libres réflexions et convivialité) ainsi qu’à l’utilisation d’un « forum » créé sur Internet par le responsable du dojo (non sans prise de risques), outil dédié à la libre expression de chacun...
- qu’il tente de mettre en place une soit disant hiérarchie décisionnelle en contradiction avec la conception d’un dojo composé d’uchi deshi, sempaï, kohaï...
- qu’il invective son professeur afin qu’il suive une formation en bureautique (!)
- qu’il veuille se créer un pouvoir de décisions et autres prérogatives sous couvert de son interprétation personnelle du terme « président d’association », alors qu'il n'est en fait "que" "co-président de section" d’association sportive « multisports » et que le contenu de sa tâche avait été préalablement défini comme étant uniquement de représenter sa section au sein de l'association et auprès des différentes instances municipales).
- qu'il se soit attribué un monopole de contacts extérieurs en tentant d'écarter tout autre membre du dojo, y compris le professeur son responsable.
- qu’il entreprenne des démarches engageant le dojo sans même en avoir informé le professeur et l’ensemble des membres, et encore moins fait participé qui que ce soit dans ses projets personnels, non représentatifs de ceux du dojo et en opposition totale d'une démarche consensuelle qui a toujours guidé notre dojo.
- qu’il s’octroie des titres et/ou qu’il usurpe la fonction du professeur alors qu’il n’a que très peu d’expérience dans la discipline (par exemple à peine 2 ans, c’est pratiquement zéro eu égard à la complexité de l’aïkido qui se veut « discipline de toute une vie ») et qu’il est fermé à toute culture orientale, berceau de l’aïkido.
- qu’il invente et publie des scénarios qui décrivent son professeur sous des traits de personnages particulièrement antipathiques et insultants, évoquant pêle-mêle des épisodes d’Histoire tragique espagnole, le management moderne, les associations sportives…
- qu’il utilise pour cela un ton et des termes ironiques voir sarcastiques particulièrement irrespectueux se situant au niveau des égouts et incitant au "lynchage" du responsable du dojo. En employant "la 3e personne" il fait du reste preuve d'une particulière lâcheté.
- qu’il manifeste une attitude et un comportement visant à créer conflits et dysharmonies
- qu’il conteste pendant les cours et même et surtout en dehors des cours "l’autorité" du professeur
- qu’il veuille transformer en débats toutes décisions du professeur (!)
- qu’il réclame communication des codes d’accès aux différents sites Web du dojo alors qu’il n’a aucune compétence technique pour en gérer les pages et encore moins les connaissances pour en gérer les contenus (fantasme d’en contrôler les substances ?)
- qu’il demande (afin d’en revendiquer la paternité ?) la dépersonnalisation (donc l’anonymat) des médias réalisés par le responsable du dojo et mis en ligne gratuitement afin de promouvoir l’aïkido, le dojo et l'association.
- qu’il tente d’introduire en permanence des notions technocratiques incompatibles avec un art traditionnel.
- qu’il perturbe fréquemment les cours et l’attention des élèves, par des commentaires ou "plaisanteries" déplacés alors que le professeur est en train d’expliquer.
- qu’il témoigne d’un grossier manque de tact lors de la publication d’un article dans la revue de l’association.
- qu’il se substitue fréquemment au professeur présent alors qu’il n’en a nullement été mandaté, faisant ainsi « un cours dans le cours », que ses compétences ne le lui permettent absolument pas et alors que c’est totalement contraire à l’étiquette.
- qu’il encourage (pour ne pas dire harcèle) un groupe d’élèves choisis par lui, à le suivre dans ses délires, voulant créer par là des doutes puis une scission destructrice au sein du dojo ainsi qu'une dégradation de l'ambiance, qui a toujours été jusqu'à ce jour excellente et conviviale.
- par là, qu’il s’acharne à détruire la bonne image du dojo, acquise au fil de ses 11 années d’existence. Cette image a du reste été renforcée dernièrement du fait de la participation du dojo à plusieurs manifestations populaires à succès tant dans la ville qu’à l’intérieur d’établissement scolaire.
En conclusion il n’échappera à personne - même ne connaissant rien à l’univers de l’aïkido - que la présence d’un tel personnage (le terme d'aïkidoka devenant impropre) manifestant autant « d’erreurs » (de perversités serait plus approprié) ne pourrait être accepté dans un club et encore moins dans un dojo d'aïkido, même et surtout s’il n’était que membre non pratiquant ce qui serait un comble et hérésie.
Si l’on se réfère aux 7 plis du hakama représentant les vertus du budo, son port est inapproprié pour des personnages affichant un tel profil !
On peut aussi s’interroger sur les véritables motivations de quelqu’un qui persisterait à s’incruster dans un club après avoir formulé autant de griefs envers son professeur et son dojo, d’autant plus quand on sait qu’il y a pléthores de clubs d’aïkido dans les environs...
Un aïkidoka doit étudier et pratiquer en s'efforçant de créer une ambiance harmonieuse car un dojo doit être un espace privilégié où aucun conflit ne saurait être toléré, pas plus que dans les prolongements entraînés par la gestion du dojo.
C’est aux antipodes des intrigues que certains voudraient infliger à la communauté et dont personne n’a que faire et c’est aussi le chemin le plus sûr pour conduire à l’auto bannissement ; chacun est libre de scier la branche sur laquelle on est assis, mais quelle stupidité et quel gâchis !
Chacun est libre de partir s'il n'est pas d'accord.
Il y a les gens avec qui on peut partager et d'autres avec qui on n'a rien à faire.
« En signant la fiche d'inscription annuelle, on s'engage à adhérer à l'ensemble du présent règlement.
Il est complété par un ensemble de règles appelées "Etiquette" liées à notre discipline. »
« Le non respect du règlement intérieur et/ou de « l’étiquette » expose à une exclusion temporaire ou définitive »
« …le Responsable du dojo peut prononcer l’exclusion définitive et immédiate de tout membre qui aurait manqué aux règles d’éthique relatives à la pratique de la discipline ou qui aurait eu un comportement, une attitude ou des propos déplacés … »
« art. 3 - Le dojo n'est pas un lieu où s'expriment les conflits personnels, mais un endroit où l'on trouve la possibilité de travailler de manière constructive afin de se bâtir soi-même. Toute personne troublant la sérénité du dojo sera priée de changer d'attitude ou de s'en aller. »
« art.10 - « …Il n'y a aucune place pour la contestation dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé à développer sa propre vision...En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière liberté de partir. »
« art.32 - « …On ne perturbe pas le cours par des bavardages, c'est souvent inutile, même dans le cadre d'une explication : un geste juste suffit. »
Ces règles sont regroupées sous le terme « d’étiquette » et « de bases ».
Lorsqu’on veut s’inscrire dans un dojo d’aïkido, cela implique d’accepter ces règles faute de quoi il faut aller faire autre chose que de l’aïkido.
On ne peut feindre d’accepter une partie des règles afin de tirer profit d’une partie de l’enseignement et rejeter certains aspects qui ne plaisent pas.
L’aïkido est un tout, au demeurant d’origine orientale, et ses origines remontent à plus d’un siècle…
Personne de sérieux n’aurait l’idée saugrenue de réinventer la roue.
Parmi les règles d’étiquette figure la notion de « nichi jo no taïdo » que l’on peut traduire par « attitude et comportement d’un aïkidoka dans la vie quotidienne ».
En effet à quoi servirait d’étudier l’aïkido, qui est aussi un art de vivre et une philosophie, si l’on se comportait à l’opposé de ce qui est enseigné dès qu’on a quitté le périmètre physique du dojo (généralement situé dans un gymnase).
La toute première règle, du reste évidente quelque soit la discipline pratiquée, est le respect du professeur et de la discipline, qui doit commencer par la plus élémentaire courtoisie.
On ne peut pas manifester un semblant de respect à l’intérieur du dojo et agir complètement différemment dans des actes liés à la vie du dojo (ou du club) sous prétexte qu’ils ne se situent plus dans le contexte physique du gymnase.
"Dans un dojo chacun doit connaître sa place exacte. Pour chaque être, connaître sa place, c'est se connaître soi-même....et les tricheurs sont rapidement identifiables.
Par le respect de cette règle, l'homme peut s'élever.
Il y a une hiérarchie naturelle dans tous les domaines : famille, armée, religions, etc. et bien sur dans le monde du budo : maître, disciple, sempaï, kohaï, dohaï, hauts gradés, débutants, âgés et jeunes…
L'étiquette consiste à déterminer, cas par cas, le juste équilibre.
L'observation de ces règles est la condition de l'équilibre et de la survie des sociétés"
Il n’est pas acceptable de la part d’un aïkidoka, pas plus d’ailleurs que d’un membre de club associatif :
- qu’il passe son temps à saper l’enseignement du professeur par des délires exprimés par messagerie électronique ou téléphone auprès des autres élèves et alors même que les cours n’ont plus lieu en raison des congés d’été (par exemple).- qu’il désavoue la gestion de son dojo
- qu’il remette en cause les orientations de son enseignement
- qu’il remette en cause sa méthode pédagogique
- qu’il emploie des termes à caractère diffamant et/ou dilatoire
- qu’il remette systématiquement en cause le fonctionnement et le concept traditionnels du dojo
- qu’il veuille transformer le dojo en club sportif, en totale opposition avec l’aïkido.
- qu’il veuille imposer à l’ensemble (y compris le prof) ses visions personnelles en prétextant qu’elles sont issues d’une réflexion « démocratique » alors que personne n’a jamais exprimé et encore moins confirmé ses arguties.
- qu’il s’oppose à toute réunion proposée dans le cadre d’un dojo traditionnel (incluant libres réflexions et convivialité) ainsi qu’à l’utilisation d’un « forum » créé sur Internet par le responsable du dojo (non sans prise de risques), outil dédié à la libre expression de chacun...
- qu’il tente de mettre en place une soit disant hiérarchie décisionnelle en contradiction avec la conception d’un dojo composé d’uchi deshi, sempaï, kohaï...
- qu’il invective son professeur afin qu’il suive une formation en bureautique (!)
- qu’il veuille se créer un pouvoir de décisions et autres prérogatives sous couvert de son interprétation personnelle du terme « président d’association », alors qu'il n'est en fait "que" "co-président de section" d’association sportive « multisports » et que le contenu de sa tâche avait été préalablement défini comme étant uniquement de représenter sa section au sein de l'association et auprès des différentes instances municipales).
- qu'il se soit attribué un monopole de contacts extérieurs en tentant d'écarter tout autre membre du dojo, y compris le professeur son responsable.
- qu’il entreprenne des démarches engageant le dojo sans même en avoir informé le professeur et l’ensemble des membres, et encore moins fait participé qui que ce soit dans ses projets personnels, non représentatifs de ceux du dojo et en opposition totale d'une démarche consensuelle qui a toujours guidé notre dojo.
- qu’il s’octroie des titres et/ou qu’il usurpe la fonction du professeur alors qu’il n’a que très peu d’expérience dans la discipline (par exemple à peine 2 ans, c’est pratiquement zéro eu égard à la complexité de l’aïkido qui se veut « discipline de toute une vie ») et qu’il est fermé à toute culture orientale, berceau de l’aïkido.
- qu’il invente et publie des scénarios qui décrivent son professeur sous des traits de personnages particulièrement antipathiques et insultants, évoquant pêle-mêle des épisodes d’Histoire tragique espagnole, le management moderne, les associations sportives…
- qu’il utilise pour cela un ton et des termes ironiques voir sarcastiques particulièrement irrespectueux se situant au niveau des égouts et incitant au "lynchage" du responsable du dojo. En employant "la 3e personne" il fait du reste preuve d'une particulière lâcheté.
- qu’il manifeste une attitude et un comportement visant à créer conflits et dysharmonies
- qu’il conteste pendant les cours et même et surtout en dehors des cours "l’autorité" du professeur
- qu’il veuille transformer en débats toutes décisions du professeur (!)
- qu’il réclame communication des codes d’accès aux différents sites Web du dojo alors qu’il n’a aucune compétence technique pour en gérer les pages et encore moins les connaissances pour en gérer les contenus (fantasme d’en contrôler les substances ?)
- qu’il demande (afin d’en revendiquer la paternité ?) la dépersonnalisation (donc l’anonymat) des médias réalisés par le responsable du dojo et mis en ligne gratuitement afin de promouvoir l’aïkido, le dojo et l'association.
- qu’il tente d’introduire en permanence des notions technocratiques incompatibles avec un art traditionnel.
- qu’il perturbe fréquemment les cours et l’attention des élèves, par des commentaires ou "plaisanteries" déplacés alors que le professeur est en train d’expliquer.
- qu’il témoigne d’un grossier manque de tact lors de la publication d’un article dans la revue de l’association.
- qu’il se substitue fréquemment au professeur présent alors qu’il n’en a nullement été mandaté, faisant ainsi « un cours dans le cours », que ses compétences ne le lui permettent absolument pas et alors que c’est totalement contraire à l’étiquette.
- qu’il encourage (pour ne pas dire harcèle) un groupe d’élèves choisis par lui, à le suivre dans ses délires, voulant créer par là des doutes puis une scission destructrice au sein du dojo ainsi qu'une dégradation de l'ambiance, qui a toujours été jusqu'à ce jour excellente et conviviale.
- par là, qu’il s’acharne à détruire la bonne image du dojo, acquise au fil de ses 11 années d’existence. Cette image a du reste été renforcée dernièrement du fait de la participation du dojo à plusieurs manifestations populaires à succès tant dans la ville qu’à l’intérieur d’établissement scolaire.
En conclusion il n’échappera à personne - même ne connaissant rien à l’univers de l’aïkido - que la présence d’un tel personnage (le terme d'aïkidoka devenant impropre) manifestant autant « d’erreurs » (de perversités serait plus approprié) ne pourrait être accepté dans un club et encore moins dans un dojo d'aïkido, même et surtout s’il n’était que membre non pratiquant ce qui serait un comble et hérésie.
Si l’on se réfère aux 7 plis du hakama représentant les vertus du budo, son port est inapproprié pour des personnages affichant un tel profil !
On peut aussi s’interroger sur les véritables motivations de quelqu’un qui persisterait à s’incruster dans un club après avoir formulé autant de griefs envers son professeur et son dojo, d’autant plus quand on sait qu’il y a pléthores de clubs d’aïkido dans les environs...
Un aïkidoka doit étudier et pratiquer en s'efforçant de créer une ambiance harmonieuse car un dojo doit être un espace privilégié où aucun conflit ne saurait être toléré, pas plus que dans les prolongements entraînés par la gestion du dojo.
C’est aux antipodes des intrigues que certains voudraient infliger à la communauté et dont personne n’a que faire et c’est aussi le chemin le plus sûr pour conduire à l’auto bannissement ; chacun est libre de scier la branche sur laquelle on est assis, mais quelle stupidité et quel gâchis !
Chacun est libre de partir s'il n'est pas d'accord.
Il y a les gens avec qui on peut partager et d'autres avec qui on n'a rien à faire.
Rappel :
Extraits du « Règlement Intérieur » de notre club
(dojo et événements s’y rapportant)
Extraits du « Règlement Intérieur » de notre club
(dojo et événements s’y rapportant)
« En signant la fiche d'inscription annuelle, on s'engage à adhérer à l'ensemble du présent règlement.
Il est complété par un ensemble de règles appelées "Etiquette" liées à notre discipline. »
« Le non respect du règlement intérieur et/ou de « l’étiquette » expose à une exclusion temporaire ou définitive »
« …le Responsable du dojo peut prononcer l’exclusion définitive et immédiate de tout membre qui aurait manqué aux règles d’éthique relatives à la pratique de la discipline ou qui aurait eu un comportement, une attitude ou des propos déplacés … »
« art. 3 - Le dojo n'est pas un lieu où s'expriment les conflits personnels, mais un endroit où l'on trouve la possibilité de travailler de manière constructive afin de se bâtir soi-même. Toute personne troublant la sérénité du dojo sera priée de changer d'attitude ou de s'en aller. »
« art.10 - « …Il n'y a aucune place pour la contestation dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé à développer sa propre vision...En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière liberté de partir. »
« art.32 - « …On ne perturbe pas le cours par des bavardages, c'est souvent inutile, même dans le cadre d'une explication : un geste juste suffit. »
Libellés :
aikido bezons,
Bezons,
bezons info,
epa,
ista,
usob
dimanche 2 août 2009
Technocratie & Tradition
Cet article est destiné à celui qui rêverait d’imposer un système personnel technocratique dans un dojo traditionnel, car pour nous technocratie est antonyme de tradition.
(définitions issues de Wikipedia)
"Mon père, y voulait que j'fais des études, parce qu'y voulait que j'suis technocrate. Parce qu'y disait, technocrate, c'est une nouvelle race de feignant ! Mon père y disait, technocrate, c'est des mecs que quand tu leurs poses une question, une fois ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posé. Mon père y disait, les technocrates, si on leurs donnerait le Sahara, dans 5 ans faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." (L'étudiant, Coluche)
Tradition : « la tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir ».
Technocrate : du grec technè (technique) et kratos (pouvoir).
1. Désigne une personne qui tire son pouvoir d'influence de la maîtrise de compétences techniques nécessaires à la décision politique.
2. Partisan de la technocratie. Personnage politique ou haut fonctionnaire qui agit, décide en fonction de données techniques ou économiques en tenant peu compte du facteur humain (un comble en aïkido !)
Comme le souligne Luc Rouban dans La fin des Technocrates ? " la définition du technocrate n'existe pas" dans la mesure où elle varie selon l'usage ou la fonction que l'on veut lui attribuer. Figure largement fantasmatique de l'ennemi de l'intérieur, le technocrate est rapidement devenu "l'antithèse du vrai pouvoir politique" (Rouban), tirant son influence de la maîtrise réelle ou supposée de connaissances techniques et non du suffrage universel. On lui reproche à la fois d'exercer un pouvoir illégitime, d'être lointain, indifférent, efficace mais impitoyable, ou dans une autre version, inefficace et péremptoire.
La maîtrise des ressources techniques nécessaires à l’action politique confère à l'administration, et à certains de ses membres en particulier, un pouvoir d'influence sur les choix collectifs. Le pouvoir de la technique (technè - kratos) est donc bien réel ; reste à en délimiter les contours et l'intensité.
En résumé un technocrate « de club » n’aura jamais sa place dans un dojo d’aïkido traditionnel.
(définitions issues de Wikipedia)
"Mon père, y voulait que j'fais des études, parce qu'y voulait que j'suis technocrate. Parce qu'y disait, technocrate, c'est une nouvelle race de feignant ! Mon père y disait, technocrate, c'est des mecs que quand tu leurs poses une question, une fois ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posé. Mon père y disait, les technocrates, si on leurs donnerait le Sahara, dans 5 ans faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." (L'étudiant, Coluche)
Tradition : « la tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir ».
Technocrate : du grec technè (technique) et kratos (pouvoir).
1. Désigne une personne qui tire son pouvoir d'influence de la maîtrise de compétences techniques nécessaires à la décision politique.
2. Partisan de la technocratie. Personnage politique ou haut fonctionnaire qui agit, décide en fonction de données techniques ou économiques en tenant peu compte du facteur humain (un comble en aïkido !)
Comme le souligne Luc Rouban dans La fin des Technocrates ? " la définition du technocrate n'existe pas" dans la mesure où elle varie selon l'usage ou la fonction que l'on veut lui attribuer. Figure largement fantasmatique de l'ennemi de l'intérieur, le technocrate est rapidement devenu "l'antithèse du vrai pouvoir politique" (Rouban), tirant son influence de la maîtrise réelle ou supposée de connaissances techniques et non du suffrage universel. On lui reproche à la fois d'exercer un pouvoir illégitime, d'être lointain, indifférent, efficace mais impitoyable, ou dans une autre version, inefficace et péremptoire.
La maîtrise des ressources techniques nécessaires à l’action politique confère à l'administration, et à certains de ses membres en particulier, un pouvoir d'influence sur les choix collectifs. Le pouvoir de la technique (technè - kratos) est donc bien réel ; reste à en délimiter les contours et l'intensité.
En résumé un technocrate « de club » n’aura jamais sa place dans un dojo d’aïkido traditionnel.
Libellés :
aikido bezons,
Bezons,
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lundi 8 juin 2009
Aîkido, Electrons libres et pseudo "amitié"
On peut apprécier quelqu’un pour certaines de ses facultés, sa personnalité ou ses "qualités".
On peut être apprécié pour des raisons similaires.
Mais s’il n’y a pas pour autant de points communs ou d'affinités réciproques on ne sera jamais amis, et à fortiori il n’y aura jamais de morceaux de vie communs surtout si on vit dans des univers différents.
Imaginer autre chose c’est perdre son temps et forcément aboutir à des déceptions.
L'électron libre aime butiner un peu partout, sans jamais se fixer.
Son prétendu statut lui permet de manger à tous les râteliers et lui fournit un alibi pour s'allier avec ce qu'il y a de mieux du moment, ce n'est donc pas quelqu'un de fiable.
Contrairement à l'apparence qu'il veut donner c'est un solitaire dans l'âme.
L’électron libre est en quête permanente, il ne vit pas ici et maintenant, mais ici et en même temps déjà ailleurs.
« Fuir le bonheur avant qu’il ne se sauve », pourrait parfois être sa devise.
Mais celle-ci n’est pas forcément partagée par ceux qu’il croise.
L’électron libre est donc un éternel insatisfait mais il se dit qu'après tout sa "liberté" a aussi son prix.
Mais au fait, la Liberté est-ce vraiment cela ?
Car alors qu’on peut choisir de ne pas être entièrement libre (choix de la longueur de la corde), l’électron libre ne le peut pas.
Quel rapport tout cela a-t-il avec l'aïkido se demandera le lecteur ?
La réponse est pourtant évidente : il est clair qu'un aïkidoka qui aurait les profils décrits ci-dessus n'aura jamais sa place dans un dojo d'aïkido traditionnel.

Do : chacun doit choisir sa voie
"L'aïkido c'est la liberté. Mais c'est aussi une discipline et notre liberté c'est justement de s'être choisi une discipline. Respecter sa discipline, c'est aussi se respecter soi-même car c'est nous qui l'avons choisie."(Me Tamura)
Il en va de même pour tous nos choix...
![]() |
vendredi 22 mai 2009
L'aïkido, art de vivre...
La pratique et l’étude incluent des choix de vie.
On ne peut préconiser des échanges harmonieux sur un tatami et vivre différemment au sortir du dojo.
Les pressions de la société dite « moderne », celui de l’employeur, celui des embouteillages, celui des échéances, etc. tout cela crée le fameux « stress ».
Et en parallèle, on veut toujours plus de « plaisirs », un maximum de gains matériels et de préférence avec un minimum d’efforts.
Ce goût de l'effort se perd et nous baignons de plus en plus dans des univers de tricheurs-voleurs, où les plus « malins » s’en sortent souvent avec les honneurs, au détriment de toute morale.
Constatation frustrante qui n’arrange rien..
On comprend vite que tout cela constitue un cocktail de contradictions qui creuse le fossé entre les contraintes journalières et les espoirs de vie équilibrée.
Ceux-ci sont fréquemment contrariés par "les lois de la jungle" auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés…
Il nous reste heureusement de nombreux choix, et l’aïkido peut apporter des réponses.
Sans avoir à vivre en ermite, on peut concilier un environnement qui nous est imposé avec des actions conformes à un idéal harmonieux.
La première des conditions est d’avoir la faculté de prendre du recul par rapport aux courants quotidiens.
La deuxième, tout aussi essentielle, est de ne pas suivre tête baissée la façon de vivre du voisin, du cousin, du copain, ou d’un modèle existant de l’autre côté de la terre (!)…avec le souci de faire comme les autres, qui croient eux aussi être dans le bon courant et au top de ce qui se fait, se pense, se vit…*
Car manque de bol, les meilleures solutions ne sont pas forcément celles adoptées par la majorité.
Il suffit de constater à quel point l’occident malade, croit se guérir par les drogues qui lui sont proposées à tout va et à outrance : antidépresseurs, neuroleptiques et somnifères dont les français sont d’ailleurs les champions de la consommation.
Toujours à la course de la performance, il se lance en même temps dans l’usage de substances survitaminées voir dopantes.
Ces 2 options, l’une comme l’autre à l’opposé de solutions « naturelles », font basculer la gestion du quotidien dans les excès, sans pour autant jamais rien résoudre dans le fonds.
Comme toutes les disciplines, l’aïkido possède ses règles.
Elles sont particulièrement rigoureuses, issues de la culture orientale et sont réunies notamment sous le terme d’« étiquette ».
Plus que tous les autres arts martiaux, l’aïkido traditionnel, d’origine japonaise, inclut dans sa pratique une approche mentale particulièrement difficile d’accès pour un jeune.
Rien d’anormal à cela, l’enfant n’est pas un adulte en miniature mais un adulte en devenir et donc en construction.
Un cours d’aïkido ne peut convenir universellement aux jeunes de 6 à 16 ans.
La méthode pédagogique doit donc être adaptée à une tranche d’âge, par exemple de 6 à 9, de 10 à 12 puis aux pré ados et ados.
Certaines « qualités » sont requises avant toute inscription : minimum de faculté d’attention, de concentration et de discipline.
De même que pour les aïkidokas adultes, la recherche de l’harmonie relationnelle sur le tatami doit s’accompagner d’une vie saine à l’extérieur du dojo.
C’est dire à quel point le rôle d’un enseignant d’aïkido ne se limite pas aux seules limites matérielles du dojo.
Un esprit sain dans un corps sain…cela impose aussi la manière de gérer correctement son quotidien (nichi jo no taïdo).
Avoir acquit un week-end complet de repos (samedi et dimanche) n’oblige nullement à s’incruster devant la télé ou les jeux vidéos ou l’ordinateur jusqu’à des heures avancées de la nuit, au détriment de l’emploi du temps du lendemain …
Ces activités sont passives, n’enrichissent ni le corps ni l’esprit et sont particulièrement phagocytaires d’énergie (certains jeunes en overdose de jeux électroniques pètent d’ailleurs les plombs).
Il est désolant de voir parfois certains jeunes déserter leur cours d’aïkido « au profit » (de qui ?) de tels passe-temps.
La question du ratio quantité/qualité se pose alors indubitablement.
Faut-il privilégier l’inscription aux cours d’un grand nombre de - parfois pseudo - aïkidokas ou bien trier d’emblée selon des critères de profils (lesquels ?), d’investissement et d’assiduité ?
Faut-il ouvrir le dojo au plus grand nombre, au risque de diluer la qualité et le niveau moyen des aïkidokas, ou bien sérier dès le départ ?
On objectera alors, à juste titre, que l’aïkido ne doit pas être sectaire…
On ne peut préconiser des échanges harmonieux sur un tatami et vivre différemment au sortir du dojo.
Les pressions de la société dite « moderne », celui de l’employeur, celui des embouteillages, celui des échéances, etc. tout cela crée le fameux « stress ».
Et en parallèle, on veut toujours plus de « plaisirs », un maximum de gains matériels et de préférence avec un minimum d’efforts.
Ce goût de l'effort se perd et nous baignons de plus en plus dans des univers de tricheurs-voleurs, où les plus « malins » s’en sortent souvent avec les honneurs, au détriment de toute morale.
Constatation frustrante qui n’arrange rien..
On comprend vite que tout cela constitue un cocktail de contradictions qui creuse le fossé entre les contraintes journalières et les espoirs de vie équilibrée.
Ceux-ci sont fréquemment contrariés par "les lois de la jungle" auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés…
Il nous reste heureusement de nombreux choix, et l’aïkido peut apporter des réponses.
Sans avoir à vivre en ermite, on peut concilier un environnement qui nous est imposé avec des actions conformes à un idéal harmonieux.
La première des conditions est d’avoir la faculté de prendre du recul par rapport aux courants quotidiens.
La deuxième, tout aussi essentielle, est de ne pas suivre tête baissée la façon de vivre du voisin, du cousin, du copain, ou d’un modèle existant de l’autre côté de la terre (!)…avec le souci de faire comme les autres, qui croient eux aussi être dans le bon courant et au top de ce qui se fait, se pense, se vit…*
Car manque de bol, les meilleures solutions ne sont pas forcément celles adoptées par la majorité.
Il suffit de constater à quel point l’occident malade, croit se guérir par les drogues qui lui sont proposées à tout va et à outrance : antidépresseurs, neuroleptiques et somnifères dont les français sont d’ailleurs les champions de la consommation.
Toujours à la course de la performance, il se lance en même temps dans l’usage de substances survitaminées voir dopantes.
Ces 2 options, l’une comme l’autre à l’opposé de solutions « naturelles », font basculer la gestion du quotidien dans les excès, sans pour autant jamais rien résoudre dans le fonds.
* « Presque tous reçoivent leurs idées toutes faites et suivent toute leur vie l’opinion.
Ils parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode, non par aucun principe, mais pour faire comme les autres.
Imitateurs serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés et croient après cela s’être déterminés eux-mêmes.
N’est-ce pas là de la folie ?
Folie incurable car les hommes ne se doutent pas qu’ils sont atteints de cette manie de l’imitation."
(Sagesse orientale)
Ils parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode, non par aucun principe, mais pour faire comme les autres.
Imitateurs serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés et croient après cela s’être déterminés eux-mêmes.
N’est-ce pas là de la folie ?
Folie incurable car les hommes ne se doutent pas qu’ils sont atteints de cette manie de l’imitation."
(Sagesse orientale)
Les jeunes et l’aïkido - éléments d’analyses et mises en garde
Comme toutes les disciplines, l’aïkido possède ses règles.
Elles sont particulièrement rigoureuses, issues de la culture orientale et sont réunies notamment sous le terme d’« étiquette ».
Plus que tous les autres arts martiaux, l’aïkido traditionnel, d’origine japonaise, inclut dans sa pratique une approche mentale particulièrement difficile d’accès pour un jeune.
Rien d’anormal à cela, l’enfant n’est pas un adulte en miniature mais un adulte en devenir et donc en construction.
Un cours d’aïkido ne peut convenir universellement aux jeunes de 6 à 16 ans.
La méthode pédagogique doit donc être adaptée à une tranche d’âge, par exemple de 6 à 9, de 10 à 12 puis aux pré ados et ados.
Certaines « qualités » sont requises avant toute inscription : minimum de faculté d’attention, de concentration et de discipline.
De même que pour les aïkidokas adultes, la recherche de l’harmonie relationnelle sur le tatami doit s’accompagner d’une vie saine à l’extérieur du dojo.
C’est dire à quel point le rôle d’un enseignant d’aïkido ne se limite pas aux seules limites matérielles du dojo.
Un esprit sain dans un corps sain…cela impose aussi la manière de gérer correctement son quotidien (nichi jo no taïdo).
Avoir acquit un week-end complet de repos (samedi et dimanche) n’oblige nullement à s’incruster devant la télé ou les jeux vidéos ou l’ordinateur jusqu’à des heures avancées de la nuit, au détriment de l’emploi du temps du lendemain …
Ces activités sont passives, n’enrichissent ni le corps ni l’esprit et sont particulièrement phagocytaires d’énergie (certains jeunes en overdose de jeux électroniques pètent d’ailleurs les plombs).
Il est désolant de voir parfois certains jeunes déserter leur cours d’aïkido « au profit » (de qui ?) de tels passe-temps.
La question du ratio quantité/qualité se pose alors indubitablement.
Faut-il privilégier l’inscription aux cours d’un grand nombre de - parfois pseudo - aïkidokas ou bien trier d’emblée selon des critères de profils (lesquels ?), d’investissement et d’assiduité ?
Faut-il ouvrir le dojo au plus grand nombre, au risque de diluer la qualité et le niveau moyen des aïkidokas, ou bien sérier dès le départ ?
On objectera alors, à juste titre, que l’aïkido ne doit pas être sectaire…
Le plus grand risque est qu’à vouloir plaire à tous on ne satisfasse personne et que surtout, l’aïkido se dénature au point que ça ne soit plus de l’aïkido, discipline parmi les plus rigoureuses…
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dimanche 17 mai 2009
Aïkido traditionnel et fonctionnement « associatif »
La vraie victoire est la victoire sur soi
Par contre chacun est autorisé à donner son avis (c’est même souvent requis), le rôle du professeur étant d’expliquer.
Si un élève n’est pas d’accord il doit quitter le dojo car il n’est pas chez lui mais chez « le maître », celui qu’il est sensé avoir choisi.
En outre, un dojo est constitué du maître, des « uchi deshi »(le terme deshi serait plus approprié), sampaï, dohaï, kohaï…
Le tout doit constituer un ensemble harmonieux, ce à quoi chacun doit oeuvrer.
Si l’uchi deshi n’a aucun droit particulier, par contre il a davantage de devoirs. Il bénéficie d’une formation appelée à lui donner des éléments pour une future autonomie. Il jouit donc de la confiance de son professeur et en défend sa pratique et son approche.
S'il possède une forte personnalité, cela peut se présenter comme une qualité, tout dépendant de l'usage qu'il finit par en faire dans le cadre d'un dojo.
Pour cela, il doit être en mesure de pouvoir discerner personnalité et ego, ce dernier étant banni d'un dojo d'aïkido. Il n’est pas là pour déterminer les orientations du dojo mais pour apprendre.
S’il n’est pas d’accord il se choisit un autre maître ou crée son propre dojo.
Dans le cadre d’une association, même s’il cumule la fonction d’uchi deshi et celle d’un titre administratif (ce qui est fréquent) cela ne l’autorise en aucun cas à suppléer les décisions de son maître.
Rappelons que dans le cadre d’un dojo traditionnel, c’est le maître qui détermine les orientations de son enseignement et les moyens.
C’est pourquoi il choisit parmi ses élèves ceux qui lui paraissent les plus aptes à remplir des missions, quelles soient liées directement à l’aïkido ou purement administratives, les 2 étant valorisantes et formatrices.
Les décisions ou initiatives parallèles non agréées ne sont évidemment pas de mise.
Si ce type de fonctionnement n’est pas compris et/ou accepté il convient que le pratiquant s’inscrive dans un club sportif et non dans un dojo traditionnel.
"L'aïkido est le contraire d'un sport" (Morihei UESHIBA)
jeudi 16 avril 2009
L'Aïkido et les Séniors
Rappelons la nécessité de la poursuite d'une activité chez le 3e âge afin d'éviter les problèmes engendrés par la sédentarité qui à cette période de la vie se cumulent à ceux liés au vieillissement de l'organisme (athériosclérose, arthrose, osthéoporose). Le fondateur de l'aïkido a pratiqué jusqu'à la fin de sa vie (86 ans) et toujours avec autant d'efficacité.
L'aïkido peut répondre aux objectifs généraux de la pratique d'un sport du 3e âge :
- lutte contre le vieillissement par l'exercice de toutes les fonctions en particulier respiratoires : retrouver une amplitude correcte
- cardio-vasculaire
- meilleure adaptation à l'effort
- locomotrice : les mouvements exercés de façon régulière retardent l'évolution arthro-sique et ostéo-porotique
- recherche du plaisir et du bien-être par la prise de conscience corporelle et la pratique en groupe
- autonomie : reprise de la confiance en soi, revalorisation permettant de retrouver une indépendance et de se socialiser
Lors de sa visite d'aptitude, les épreuves d'effort seront à exclure car trop dangereuses et soumettant le pratiquant à un effort nettement supérieur à celui qui sera exigé lors de la pratique.
Enfin, on peut remarquer un "vieillissement psychologique" retardé chez l'aïkidoka. Alors que dans la plupart des sports la catégorie des vétérans commence entre 35 et 45 ans, en aïkido cette limite est reportée nettement au-delà.
L'importance de l'expérience en aïkido est tellement déterminante (étant un art et non un sport) que l'accumulation des années va de pair avec un accroissement de la qualité de la pratique : l'aïkidoka ne voit donc pas ses performances diminuer avec l'âge.
Compte-tenu qu’il n’y a pas de compétitions en aïkido, aucune recherche de performances physiques ne se trouve induite et chacun peut librement gérer selon sa propre approche et ses propres besoins, la pratique étant modulable à l’infini.
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La lune et le doigt
En septembre dernier un jeune aïkidoka pratiquant depuis plusieurs années a fait savoir qu’il souhaitait changer d’activité car « il trouvait que l’aïkido n’était pas assez physique ».
C’est le reflet d’une incompréhension ou l’emploi d’un alibi…
Chacun étant libre il n’est nullement nécessaire de se justifier quand on décide de quitter un dojo ou découvrir une autre activité, de même que le maître peut décider de se séparer d’un élève sans avoir à se justifier…
Mais c’est l’occasion de rappeler que bien que l’aïkido ne soit pas dans la lignée des sports, à la recherche perpétuelle de performances physiques (surtout que l’aïkido n’est pas un sport), il est évidemment possible d’adopter la pratique que l’on souhaite en y donnant le rythme que l’on veut. On dit en aïkido que « le partenaire est en quelque sorte notre propre miroir » ou bien « que l’on ne peut donner en aïkido que ce que l’on reçoit du partenaire ».
En conclusion ce jeune ne donnait rien et ne recevait rien.
Craignons que cela soit pareil quelque soit l’activité choisie et dans tous les actes de la vie courante tant que ces principes ne seront pas admis, assimilés et…appliqués.
On n’est pas aïkidoka que quelques heures par semaine : c’est aussi « un art de vivre » et « une philosophie ».
Ne pas comprendre cela, mieux vaut effectivement faire autre chose que de l’aïkido où l’on ne trouvera jamais sa voie.
Une fois de plus le sage montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt…
C’est le reflet d’une incompréhension ou l’emploi d’un alibi…
Chacun étant libre il n’est nullement nécessaire de se justifier quand on décide de quitter un dojo ou découvrir une autre activité, de même que le maître peut décider de se séparer d’un élève sans avoir à se justifier…
Mais c’est l’occasion de rappeler que bien que l’aïkido ne soit pas dans la lignée des sports, à la recherche perpétuelle de performances physiques (surtout que l’aïkido n’est pas un sport), il est évidemment possible d’adopter la pratique que l’on souhaite en y donnant le rythme que l’on veut. On dit en aïkido que « le partenaire est en quelque sorte notre propre miroir » ou bien « que l’on ne peut donner en aïkido que ce que l’on reçoit du partenaire ».
En conclusion ce jeune ne donnait rien et ne recevait rien.
Craignons que cela soit pareil quelque soit l’activité choisie et dans tous les actes de la vie courante tant que ces principes ne seront pas admis, assimilés et…appliqués.
On n’est pas aïkidoka que quelques heures par semaine : c’est aussi « un art de vivre » et « une philosophie ».
Ne pas comprendre cela, mieux vaut effectivement faire autre chose que de l’aïkido où l’on ne trouvera jamais sa voie.
Une fois de plus le sage montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt…
Attention : ces considérations générales n'ont rien de personnel et n'entachent en rien le souvenir des moments amicaux passés sur et en dehors des tatamis. La porte de notre dojo demeure biensur ouverte.
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lundi 13 avril 2009
Sampai, dohai, kohai & Relations hiérarchiques dans un dojo d’aikido
Sampai, dohai, kohai
Dans la société japonaise dans son ensemble, l’élève ou le salarié plus ancien est le sampai , qui joue un rôle de tuteur pour le kohai, tandis que des personnes de même ancienneté sont dohai. Dans le cadre des arts martiaux comme dans les entreprises ou les administrations, les sampai assurent la formation des nouveaux arrivant, les forment aux us et coutumes locales, leur expliquent le fonctionnement interne de leur structure.
Dans la culture japonaise, le sampai est l'élève avancé et le kohai est le jeune élève. Le sampai a un rôle de tuteur auprès du kohai, et il a un rôle de relais de l'enseignement du sensei, le professeur ; en retour, le kohai doit le respect au sampai. Deux élèves de même ancienneté, quant à eux, sont mutuellement dohai.
Ce système hiérarchique est profondément ancré dans la société japonaise. Il s'applique à tous les niveaux de la société.
Dans les arts martiaux, l'élève ancien est là pour guider le nouvel élève. La notion de sampai et de kohai dépend exclusivement de l'ancienneté de l'élève dans l'art, pas de l'âge ni du grade.
Dans le cadre de l’aikido, la relation entre sampai et kohai peut être définie ainsi : "Si l’esprit de gratitude d’un sampai envers un kohai s’exprime par cette seule pensée « Merci, de m’avoir permis de bien travailler aujourd’hui », le kohai sera heureux ; de même si le kohai remercie le sampai de son enseignement, celui-ci sera content. Il est grotesque d’avoir à dire « Respectez-moi car je suis votre sampai ».
Le respect envers le sampai ne doit pas être provoqué, le kohai doit tout naturellement avoir envie de respecter le sampai. Ce dernier lui, prend soin du kohai car le kohai occupe la place qui est la sienne et mérite par là que l’on s’occupe de lui." (Me Tamura)
Celui-ci ajoute que la nature du travail avec un partenaire dépend du statut relatif du partenaire avec lequel on travaille. Ainsi, le rôle d’un sampai est de nous permettre d’exprimer pleinement notre technique, éventuellement de nous montrer par où notre technique pêche et de nous permettre de l’améliorer.
Du point de vue du sampai, il s’agit de traverser une corde raide entre la complaisance et l’obstruction.
Le travail avec un dohai est l’occasion de prendre la mesure de notre technique et de travailler les deux rôles de l’aïte (tori et uke) à plein régime technique et physique.
Enfin, le travail avec un kohai oblige à revenir sur notre propre pratique afin de mieux l’expliquer et oblige également à mettre dans le travail d’uke la souplesse et la fluidité qui manquent souvent aux débutants.
Nous disions plus haut que le statut de sampai ou de kohai était lié à l’ancienneté. On voit dans la description que nous en donnons que cela n’est pas totalement vrai pour l’aikido car il y a également une dimension technique. Ainsi, il peut se produire que des pratiquants plus récents, du fait d’une pratique plus intensive, acquièrent une compétence technique supérieure à des pratiquants plus anciens. Il faut alors trouver dans le dojo un modus vivendi pas toujours évident qui fasse sa place à la fois à l’expérience des plus anciens auxquels l’expérience confère plus de recul et une vision souvent plus large, et à la qualité technique des plus jeunes. C’est là une des fonctions les plus délicates de l’enseignant.
Et l’enseignant dans tout ça ?
Normalement, l’enseignant (le maître du dojo) jouit d’une certaine prééminence par rapport à ces relations. Il est le référent, en tant qu’il transmet lui-même l’enseignement reçu d’autres enseignants plus avancés et en tant qu’il a (théoriquement) été désigné par ces mêmes enseignants comme étant la personne devant effectuer cette transmission.
De ce fait, si le statut relatif de deux pratiquants peut être peu clair, l’identité et la place de l’enseignant (le maître du dojo) sont supposés être connaissance commune. Sans avoir nécessairement le dernier mot, l’enseignant impose de par sa fonction un point technique à travailler, un type de travail particulier que tous les pratiquants à son cours sont tenus de respecter faute de quoi ils devront quitter le dojo.
La position d’enseignant se double de celle de sampai de l’ensemble du dojo (en tant que pratiquant le plus ancien) et de référent technique (pratiquant le plus avancé techniquement).
Avec le chevauchement des générations, ce n’est toutefois plus le cas général, et les jeunes enseignants doivent composer avec des pratiquants plus expérimentés ou plus avancés techniquement, parfois plus rétifs à la remise en cause de leurs acquis techniques par un pratiquant plus jeune. Il convient alors que ces jeunes pratiquants envisagent de créer leur propre dojo, ou une succursale du dojo de leur maître.
Une chose est à éviter systématiquement : le cours dans le cours. Quelle que soit sa propre compétence technique, il faut banir de se substituer à l’enseignant ou d’endosser le rôle d’assistant de l’enseignant (uchi deshi) si ce dernier ne l’a pas explicitement demandé. En faisant cela, non seulement on se prive d’une occasion de travailler ce que propose l’enseignant, mais même avec la meilleure volonté, on induit surtout de la confusion dans l’esprit du kohai dont on essaie de prendre soin.
Dans certains dojos, il est parfois difficile de faire la part entre le rôle de sampai et le moment où on commence à se substituer à l’enseignant. Mais normalement ce problème ne devrait pas exister si l'on considère que chacun doit connaître sa place.
Le Dojo et l’association
Si dans la pratique quotidienne, le cadre du dojo neutralise la plupart des hiérarchies sociales en vigueur à l’extérieur , celles-ci peuvent revenir en force dans le cadre de la structure associative qui fonde la structure de la plupart des dojos français. Les modalités des statuts d’une association loi 1901 sont très libres (pouvant autoriser des positions à vie ou un fonctionnement uniquement par cooptation, sauf s'il s'agit d'une section d’une association multisports) et peuvent de ce fait reproduire la hiérarchie traditionnelle d’un dojo, il n’en va pas de même si l’association veut obtenir l’agrément « jeunesse et sport ». Or, ce dernier est actuellement discriminant pour l’accès aux salles de sport publiques, condition nécessaire de fonctionnement pour les dojos ne disposant pas de leurs propres locaux. Un fonctionnement démocratique, y compris une équitable représentation des licenciés mineurs, est un des critères essentiels de l’agrément.
En outre, pour éviter les conflits d’intérêt, dans les dojos où des enseignants sont rémunérés, ceux-ci sont écartés du bureau (ils ne peuvent être ni président, ni trésorier).
Une troisième hiérarchie, fondée sur la disposition à donner du temps à l’association, apparaît alors, hiérarchie qui n’a aucune raison de recouper les précédentes.
Tout cela n’est d’ailleurs pas nécessairement inscrit dans le fonctionnement formel de l’association. Ainsi, une personne ne remplissant aucun mandat au sein de l’association pourra avoir une action administrative importante (tenue des fichiers des adhérents, recueil des demandes de licences et des cotisations, tenue du site web), et être reconnue pour cela en tant qu'uchi deshi en référence à une gestion "traditionnelle".
Un fonctionnement traditionnel de dojo (et non franco-français) peut et doit pallier à ces approches à priori antagonistes, la priorité devant être liée à la notion orientale : un maître, un dojo.
Différents lieux, différentes hiérarchies
On voit aisément comment tout cela peut créer des tensions au sein d’un dojo. Il n’existe pas à notre connaissance de recette miracle pour gérer ces recoupements, les réactions sur ce sujet étant par trop individuelles. En revanche, il semble qu’il faille rappeler un principe général de fonctionnement qui nous est sans doute moins naturel qu’aux Japonais : la variation des hiérarchies en fonction de la circonstance.
Ainsi, l’étiquette impose de considérer comme hiérarchiquement supérieur l’enseignant (le maitre du dojo) en train de faire le cours et d’essayer de faire ce qu’il demande, quels que soit notre propre opinion sur la pertinence de l’exercice demandé ou la gestion du dojo.
C’est en dehors du cadre du cours proprement dit que les autres pratiquants peuvent exprimer leurs avis sur un point ou sur un autre.
Ce texte, bien qu'issu de différentes sources, a reçu la gratieuse autorisation de M. Mathieu Perona (Paris) pour une reprise de son texte.
(http://www.parisaikidoclub.com/spip/spip.php?article624)
(http://www.parisaikidoclub.com/spip/spip.php?article624)
ORIENT-OCCIDENT et YIN-YANG
ORIENT-OCCIDENT
Avant de commencer l'étude pratique de la technique, il est nous pensons, nécessaire de connaître les doctrines orientales qui sont à l'origine de l'aïkido.
Souvent les gens disent : « l'Est est l'Est, l'Ouest est l'Ouest » ou encore « l'Orient et l'Occident sont deux mondes opposés ». En réalité, il est difficile de trancher aussi définitivement.
Il peut y avoir une plus forte tendance d'un côté comme de l'autre, mais une différence aussi nette est impossible à établir. Absolument le Yang, absolument le Yin, cela n'existe pas. Dans le Yang il y a le Yin, dans le Yin il y a le Yang...
La pensée occidentale, systématique, analytique, est claire, facile à comprendre, mais...
La pensée orientale est très vaste, globale, synthétique ; on ne sait trop par où commencer pour comprendre.
En Occident, science, religion, philosophie sont des domaines distincts ; en Orient, ils constituent un tout.
Si vous tenez absolument à donner un nom à ce tout, nous pouvons dire : méthode pratique et expérimentale de vie, art de vivre, compréhension de la vie. L'art martial est exemplaire.
Qu'est l'art martial ? Ce n'est pas seulement contrôler l'adversaire, le convaincre ou le tuer. Tuer, ce n'est que le début de l'étude. Ensuite apparaissent les notions de défense, de santé, d'éducation spirituelle, d'art de vivre quotidiennement pour parvenir enfin à l'homme réalisé.
Pour pratiquer l'art martial, vous étudiez la diététique, l'anatomie, la psychologie, la météorologie, l'astrologie, la géologie, la sociologie, etc.
Pour le combat, ces études s'imposent, elles sont indispensables. C'est un vaste programme. Ensemble, elles forment l'art martial. Il se peut que s'exprimer ainsi fasse dire aux occidentaux qu'ils ne comprennent pas les japonais. Cependant, tous ces phénomènes existent autour de l'homme vivant. A chaque seconde, chaque minute, ils forment la réalité, il est donc difficile de vivre dans leur ignorance.
Pensez-y ! Nous ne voulons pas dire, évidemment, qu'il faille étudier toutes ces matières séparément, mais qu'il faut en connaître le principe. Pour ce faire, nous avons choisi le Budo, mais nous aurions pu choisir la voie de l'art, la voie de la médecine ou toute autre voie.
Quand vous avez fait vôtre ce principe, il faut savoir l'appliquer à tout. Si ce principe et la science concernée concordent, alors là est la vérité.
YIN YANG
Une feuille de papier se compose d'un recto et d'un verso, d'un haut et d'un bas, d'une droite et d'une gauche. Un aimant possède deux pôles, que vous le coupiez en deux ou en cinq, on retrouve toujours deux pôles.
Cela pour dire que dans Un il y a deux. Ainsi en est-il de tout ce qui existe. « Yin - Yang » exprime cette bipolarité.
Le Yin - Yang d'une journée est la nuit et le jour ; le Yin - Yang de l'année est l'hiver et l'été ; dans l'humanité, il y a l'homme et la femme, tout est Yin et Yang, tout est manifestation du Un. Le bien et le mal, le bon et le mauvais, l'amour et la haine, ne sont que les deux faces d'une même réalité. On dit « il n'y a pas loin de l'amour à la haine, c'est pour cela qu'une telle expression est possible, c'est parce qu'il y a le mal qu'il y a le bien.
Le monde du bien pur ne peut exister ; la paix n'existe qu'en fonction de la guerre et la guerre ne saurait exister qu'en fonction de la paix. Ce sont deux états qui n'existent nécessairement qu'imbriqués l'un dans l'autre.
De même en aïkido, c'est parce qu'il y a Aite que la pratique est possible. Quand vous êtes seul, Aite est votre manque de volonté, votre paresse, votre orgueil.
Plus votre adversaire est fort et méchant, plus vous devez éprouver de la reconnaissance envers lui dans la mesure où il vous contraint à vous perfectionner, il est souhaitable que la différence entre Aite et vous-même soit la plus grande possible, il ne faut pas chercher à rejeter cette différence car le rejet est l'autre face de l'amour.
L'homme désire toujours ce qu'il n'a pas : l'hiver il pense à l'été, l'été à la fraîcheur. Il est attiré par les femmes, les femmes par les hommes. Cela apparaît comme contraire mais en réalité, il en est ainsi par désir du Un, du retour à l’Un. C'est très simple, mais ce sens du Un, qui n'est pas compris, est la source de tous les maux et de toutes les difficultés de l'homme...c'est humain.
Si vous n'aimez pas, vous voulez rejeter. Si, par exemple, un individu est mauvais, vous le mettez en prison et vous pensez que c'est la solution. Mais en prison, il faut le nourrir ; donc travailler pour lui ! Le tuer, alors ? Voilà la bonne solution ! Alors vous en tuez un, puis un autre, cela ne s'arrête jamais...Ce n'est donc pas encore la solution. Songez aux camps de concentration de la dernière guerre mondiale...à l'épuration !... Vous comprendrez ce que nous voulons dire…
La victoire d'hier est la défaite d'aujourd'hui. Fort aujourd'hui, faible demain !
Texte inspiré d'un grand maître Japonais vivant en France
mardi 7 avril 2009
Un cours d’aïkido traditionnel dans nos dojos
Comment s’articule un cours d’aïkido n’est pas ici notre propos.
D’autres pages y sont consacrées et l’on retrouve les mêmes schémas à peu près dans tous les dojos.
Par contre, il nous paraît utile de préciser notre approche de l’étude, qui se différencie fondamentalement.
Nos cours se déroulent toujours autour d’un thème à démontrer.
Le thème est constitué préférentiellement de l’une des bases sur laquelle on mettra l’accent.
Ces notions sont irimi, ma ai, mouvement infundibuliforme, centres, être centré, prendre le centre d’un mouvement, le shisei, le zanshin, atémi, kokyu ryoku, kamae, kinonagare, taïsabaki, tekatana, le déséquilibre, etc.
On est donc à l’opposé de l’étude d’un catalogue, par exemple ikkyo, nikyo, sankyo, etc.…
Une technique peut être apprise en quelques cours voir quelques heures, savoir l’utiliser correctement est une autre histoire.
En fait une technique doit s’imposer sans qu’on l’ait choisie : c’est l’ensemble des circonstances (toutes les bases réunies) qui déterminera la technique appropriée.
Il « suffit » que l’une des bases ne soit pas respectée pour que cela devienne autre chose que de l’aïkido.
Des images réalistes fréquemment citées :
- « à 1 mm près ce n’est plus de l’aïkido »
- « apprenez les techniques et oubliez les »
- « une technique réussie vous êtes vivant, ratée vous êtes mort ».
Si elle est ratée, ce n’est pas forcément parce qu’elle est mal maîtrisée mais très certainement parce qu’il manquera l’une des bases !
Les techniques reposent donc sur des « bases », sans lesquelles notre discipline martiale s’apparenterait au ju jitsu, au hapkido, à la self défense, au close-combat, et bien d’autres disciplines martiales ou sports de combat…
Bien que certaines techniques se ressemblent c’est en cela aussi que l’aïkido se différencie.
Par ailleurs, nous nous efforçons le plus tôt possible de travailler en ju no geiko (fluide) car c’est cette forme qui nous paraît la plus appropriée pour étudier la notion de kinonagare, notion essentielle pour nous.
De même, nous abordons les mouvements dans leurs globalités avant d’en étudier les détails, comme le font du reste les orientaux.
En parallèle à l’apprentissage des techniques, nous nous efforçons de placer et d’utiliser notre corps différemment.
La maîtrise de cet ensemble constitue la difficulté.
C’est ce qui fait aussi l’attrait de l’aïkido car on n’a jamais fini d’apprendre et de percevoir toutes ces notions et pourtant dans nos dojos « on enseigne dès le 2e jour »…
D’autres pages y sont consacrées et l’on retrouve les mêmes schémas à peu près dans tous les dojos.
Par contre, il nous paraît utile de préciser notre approche de l’étude, qui se différencie fondamentalement.
Nos cours se déroulent toujours autour d’un thème à démontrer.
Le thème est constitué préférentiellement de l’une des bases sur laquelle on mettra l’accent.
Ces notions sont irimi, ma ai, mouvement infundibuliforme, centres, être centré, prendre le centre d’un mouvement, le shisei, le zanshin, atémi, kokyu ryoku, kamae, kinonagare, taïsabaki, tekatana, le déséquilibre, etc.
On est donc à l’opposé de l’étude d’un catalogue, par exemple ikkyo, nikyo, sankyo, etc.…
Une technique peut être apprise en quelques cours voir quelques heures, savoir l’utiliser correctement est une autre histoire.
En fait une technique doit s’imposer sans qu’on l’ait choisie : c’est l’ensemble des circonstances (toutes les bases réunies) qui déterminera la technique appropriée.
Il « suffit » que l’une des bases ne soit pas respectée pour que cela devienne autre chose que de l’aïkido.
Des images réalistes fréquemment citées :
- « à 1 mm près ce n’est plus de l’aïkido »
- « apprenez les techniques et oubliez les »
- « une technique réussie vous êtes vivant, ratée vous êtes mort ».
Si elle est ratée, ce n’est pas forcément parce qu’elle est mal maîtrisée mais très certainement parce qu’il manquera l’une des bases !
Les techniques reposent donc sur des « bases », sans lesquelles notre discipline martiale s’apparenterait au ju jitsu, au hapkido, à la self défense, au close-combat, et bien d’autres disciplines martiales ou sports de combat…
Bien que certaines techniques se ressemblent c’est en cela aussi que l’aïkido se différencie.
Par ailleurs, nous nous efforçons le plus tôt possible de travailler en ju no geiko (fluide) car c’est cette forme qui nous paraît la plus appropriée pour étudier la notion de kinonagare, notion essentielle pour nous.
De même, nous abordons les mouvements dans leurs globalités avant d’en étudier les détails, comme le font du reste les orientaux.
En parallèle à l’apprentissage des techniques, nous nous efforçons de placer et d’utiliser notre corps différemment.
La maîtrise de cet ensemble constitue la difficulté.
C’est ce qui fait aussi l’attrait de l’aïkido car on n’a jamais fini d’apprendre et de percevoir toutes ces notions et pourtant dans nos dojos « on enseigne dès le 2e jour »…
Hakama & grades en aïkido
Une fois de plus, il paraît utile de rappeler que le hakama est un vêtement traditionnel japonais et qu’à ce titre il est porté par les pratiquants d’arts martiaux traditionnels japonais, dont l’aïkido.
Il n’est nullement lié à un grade quelconque ni au parcours du pratiquant.
Tout aïkidoka, dès son inscription aux cours, a donc la possibilité de le porter.
Une possibilité n’est pas une obligation car un nouvel aïkidoka n’a pas la certitude d’une future longue pratique et l’achat d’un hakama s’ajoute au coût de l’équipement et de l’inscription.
Par ailleurs quand on débute, la gestion du port du hakama s’ajoute à l’apprentissage et le port du hakama n’est pas ce qui est le plus important.
Il faut savoir aussi que dans l’esprit de la plupart des aïkidokas, le hakama suppose, à tort, un certain parcours autorisant tout type de projections, ce qui n’est pas forcément le cas.
Le fait que peu de dojos respectent cette tradition vestimentaire dès le 6e kyu ne favorise pas une juste appréciation.
Attention donc dans les stages où par nature, la pratique s’effectue avec de nombreux partenaires qui ne connaissent pas vos niveaux de maîtrise des chutes, même si vous portez un hakama…
Il n’est nullement lié à un grade quelconque ni au parcours du pratiquant.
Tout aïkidoka, dès son inscription aux cours, a donc la possibilité de le porter.
Une possibilité n’est pas une obligation car un nouvel aïkidoka n’a pas la certitude d’une future longue pratique et l’achat d’un hakama s’ajoute au coût de l’équipement et de l’inscription.
Par ailleurs quand on débute, la gestion du port du hakama s’ajoute à l’apprentissage et le port du hakama n’est pas ce qui est le plus important.
Il faut savoir aussi que dans l’esprit de la plupart des aïkidokas, le hakama suppose, à tort, un certain parcours autorisant tout type de projections, ce qui n’est pas forcément le cas.
Le fait que peu de dojos respectent cette tradition vestimentaire dès le 6e kyu ne favorise pas une juste appréciation.
Attention donc dans les stages où par nature, la pratique s’effectue avec de nombreux partenaires qui ne connaissent pas vos niveaux de maîtrise des chutes, même si vous portez un hakama…
Pour des informations plus complètes :
http://www.aikido-bezons.net/index.php5?rubrique=aikido§ion=23
http://www.aikido-bezons.net/index.php5?rubrique=aikido§ion=27
http://www.aikido-bezons.net/index.php5?rubrique=aikido§ion=23
http://www.aikido-bezons.net/index.php5?rubrique=aikido§ion=27
Uchi deshi, bénévolat et engagement associatif
Pour qu’un club sportif ou un dojo fonctionnent, outre bien entendu l’enseignement sérieux de la discipline, il faut aussi que les contraintes des tâches administratives soient assurées correctement.
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.
C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo. Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement.
Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.
En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière.
Tout en fait tourne inlassablement autour du fric puisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc
Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo.
En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future.
C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.
(1) le terme uchi deshi est utilisé ici car il nous paraît le plus approprié bien qu’il soit évident que son engagement envers le maître et son dojo ne puisse à notre époque inclure son hébergement 24h sur 24 au service du maître en contrepartie de l’enseignement reçu, comme dans le temps au Japon…
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.
C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo. Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement.
Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.
En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière.
Tout en fait tourne inlassablement autour du fric puisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc
Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo.
En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future.
C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.
(1) le terme uchi deshi est utilisé ici car il nous paraît le plus approprié bien qu’il soit évident que son engagement envers le maître et son dojo ne puisse à notre époque inclure son hébergement 24h sur 24 au service du maître en contrepartie de l’enseignement reçu, comme dans le temps au Japon…
mardi 24 mars 2009
mardi 24 février 2009
Uchi deshi, bénévolat et engagement associatif
Pour qu’un club sportif ou un dojo fonctionnent, outre bien entendu l’enseignement sérieux de la discipline, il faut aussi que les contraintes des tâches administratives soient assurées correctement.
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.
C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo.
Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement. Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.
En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière. Tout en fait tourne inlassablement autour du fric puisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo. En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future. C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.
C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo.
Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement. Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.
En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière. Tout en fait tourne inlassablement autour du fric puisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo. En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future. C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.
La lune et la main
(1) le terme uchi deshi est utilisé ici car il nous paraît le plus approprié bien qu’il soit évident que son engagement envers le maître et son dojo ne puisse à notre époque inclure son hébergement 24h sur 24 au service du maître en contrepartie de l’enseignement reçu, comme dans le temps au Japon…
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