jeudi 16 avril 2009

L'Aïkido et les Séniors



Rappelons la nécessité de la poursuite d'une activité chez le 3e âge afin d'éviter les problèmes engendrés par la sédentarité qui à cette période de la vie se cumulent à ceux liés au vieillissement de l'organisme (athériosclérose, arthrose, osthéoporose). Le fondateur de l'aïkido a pratiqué jusqu'à la fin de sa vie (86 ans) et toujours avec autant d'efficacité.

L'aïkido peut répondre aux objectifs généraux de la pratique d'un sport du 3e âge :

- lutte contre le vieillissement par l'exercice de toutes les fonctions en particulier respiratoires : retrouver une amplitude correcte

- cardio-vasculaire

- meilleure adaptation à l'effort

- locomotrice : les mouvements exercés de façon régulière retardent l'évolution arthro-sique et ostéo-porotique

- recherche du plaisir et du bien-être par la prise de conscience corporelle et la pratique en groupe

- autonomie : reprise de la confiance en soi, revalorisation permettant de retrouver une indépendance et de se socialiser

Lors de sa visite d'aptitude, les épreuves d'effort seront à exclure car trop dangereuses et soumettant le pratiquant à un effort nettement supérieur à celui qui sera exigé lors de la pratique.

Enfin, on peut remarquer un "vieillissement psychologique" retardé chez l'aïkidoka. Alors que dans la plupart des sports la catégorie des vétérans commence entre 35 et 45 ans, en aïkido cette limite est reportée nettement au-delà.

L'importance de l'expérience en aïkido est tellement déterminante (étant un art et non un sport) que l'accumulation des années va de pair avec un accroissement de la qualité de la pratique : l'aïkidoka ne voit donc pas ses performances diminuer avec l'âge.

Compte-tenu qu’il n’y a pas de compétitions en aïkido, aucune recherche de performances physiques ne se trouve induite et chacun peut librement gérer selon sa propre approche et ses propres besoins, la pratique étant modulable à l’infini.

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