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samedi 1 novembre 2014

Harcèlement, propagande et tribunal secret : tradition ou retour au moyen-âge ?



Le harcèlement qu'il soit physique ou moral, peut tuer plus surement qu'un cancer. Si l'on est dans l'incapacité de s'en protéger, par exemple en se trouvant "dans une période immuno déficiente", son action peut être mortelle. 
C'est comme le supplice de la goute d'eau, ce n'est pas l'eau qui est dangereuse mais son action répétitive.
Le harcèlement peut revêtir diverses formes plus ou moins insidieuses.
On n'a pas besoin d'être dans un pays de l'ex union soviétique ou sous un régime de dictature, en France aussi on a tout ce qu'il faut.
Les formes sont plus discrètes et plus hypocrites mais tout aussi efficaces quand elles empruntent la voie de réseaux, très nombreux dans notre pays.
Le harcèlement peut transiter par la presse, les médias ou tout simplement par le biais du téléphone, les messageries ou le bouche à oreille.
Aujourd'hui il est à la portée de tout le monde de déclencher une cabale ou faire courir une rumeur.

Le milieu de l'aïkido n'y échappe pas et certains profitent "des stages" pour colporter des idées, casser du bois ou tailler des costards *. Ces moments de rencontres censés être destinés à l'apprentissage sont utilisés par certains comme outils de propagande. C'est aussi l'occasion d'inciter les participants à mettre au banc ceux qui à leurs yeux ne rentrent pas dans le moule ou qui ont fait l'objet d'une sentence de leur tribunal secret.
C'est ainsi qu'on se retrouve face à des dérives hallucinantes rappelant les chasses aux sorcières du moyen-âge ou les dénonciations sous l'occupation.

Le maître-gourou se trouvant en haut de la pyramide initie les idées, les stratégies et la plupart des méthodes. Auprès de qui veut l'entendre et ayant le verbe haut, il se vante en permanence de tirer la totalité des ficelles (normal c'est le boss).
Effectivement c'est lui qui lance les actions et qui porte la plus grande part des responsabilités.
Non seulement personne ne moufte mais qui plus est 10 % des auditoires sont prêts ventre à terre à couper les têtes qui dépassent.
Faut-il le rappeler, à moins d'avoir accepté d'être lobotomisé, chaque individu est responsable de son comportement personnel et porte aussi une part de responsabilité sur la propagation et les méthodes.

A Nuremberg aussi certains essayaient d'invoquer l'exécution des ordres pour être blanchi...

* c'est ce qui nous a été rapporté après des stages dans des villes pourtant éloignées telles que Nancy, Grenoble, Mulhouse et d'une large région autour de Dijon.

mardi 22 juillet 2014

Aïkido traditionnel, quand les deshi prennent le pouvoir et annihilent le travail du maître

L'activité de notre association est suspendue 

Les cours se poursuivent désormais dans un cadre privé et libre, réellement autonome et indépendant car nous ne voulons plus jamais :
- être asservis à aucun système ni organisation quels qu'ils soient
- être dépendants de qui que ce soit et surtout
- être contactés par des mini gourous singeant pitoyablement leur maître, sans état d'âme ni aucun talent excepté celui d'un laquais au service de son souverain, et encore...
Nous on veut faire de l'aïkido un point c'est tout et c'est déjà beaucoup.

En outre, quand les contraintes liées à la structure et le temps perdu pour les démarches et blablas administratifs constituent les 4/5e du temps consacré à l'aïkido, il y a un réel problème et nous n'acceptons plus ces jougs technocratiques. 

De graves évènements survenus lors du 1er semestre 2014 nous ont amenés aux constats suivants : 

Pratiquer aujourd'hui un art martial n'a aucun sens si on n'inclut pas les valeurs morales et philosophiques qui y sont liées.   
Bien que de nos jours cela paraisse désuet aux yeux de certains, nous avons le plus grand respect en la parole donnée et les engagements réciproques, même s'ils ne sont que tacites.
Un minimum de qualité relationnelle est nécessaire, à tous les niveaux de la pyramide, pour qu'un dojo puisse fonctionner correctement.

La relation maître-élève et un haut niveau de connaissances de l'aïkido sont parmi les qualités que nous avons le plus appréciées de notre Ecole, essentiellement présentes chez son fondateur et deux de ses plus anciens collaborateurs (et élèves) que nous connaissons.  
Mais tout cela c'était avant... 

Au sujet de la structure à laquelle nous avons été liés (avec bonheurs) pendant 16 ans 

En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.
Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève ("dans le passé on signait cet engagement par les liens du sang").
La loyauté est liée à la confiance, celle-ci ne pouvant se mériter et se conserver qu'au fil des expériences et des relations. 
Notamment, il ne doit pas y avoir des différences de traitements flagrantes entre les pratiquants.                           

Entre lavage de cerveau et nécessité de dé-formatage,
où le discours "traditionnel" authentique se situe t-il ? 

Appartenir à une structure impose d'en accepter les règles. Nous sommes donc rentrés dans le moule et avons comme on dit, joué le jeu avec conviction et sincérité pendant 16 ans, parce que le discours de son patron était cohérent.

Mais quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents/pratiquants) et qu'elles sont fréquemment changées pour leur contraire on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus désopilant qu'il n'y a à aucun moment place au dialogue, encore moins à la discussion. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde.    

Le chef a toujours raison donc ses chefaillons aussi, on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Par contre quand on a une bonne idée ce n'est plus la notre mais celle du chef.

Soulignons que nous n'avons jamais voulu tirer gloire ni même reconnaissance de notre travail alors que sans rire, certains charlots n'ont pas hésité à en revendiquer la paternité sans avoir aucunement levé le petit doigt. C'est ainsi qu'ils ont récupéré des lauriers afin d'embellir leur image, se faire mousser et obtenir "des médailles".
Se faire déposséder à répétition finit par être très irritant (les exemples sont nombreux).  

Ne plus être autorisé à penser par soi-même 

Cet environnement fait de contraintes répétées, d'interdits et de situations frustrantes font qu'au bout de quelque temps on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.
Ce dernier tient d'ailleurs du système Pavlovien (basé sur les récompenses*) et il est si efficace qu'il produit des éléments encore plus extrêmes que le maître lui-même. 
A une certaine période de notre histoire, certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même et sous un certain aspect cela rappelle aussi le syndrome de Stockholm.

Un fonctionnement de type sectaire (le maître édicte, les adeptes s'inclinent ou s'éjectent) et comportant des zones plus ou moins "secrètes" est incompatible avec nos concepts. 

* système évidemment dénoncé et honni quand il est constaté chez les autres...  

Des interdits choquants et révélateurs (suite)

Nous avons été interpelés sur la présence sur notre site web (présence pourtant anodine) de noms d'aïkidokas n'appartenant pas à notre école. De façon à peine déguisée, on nous a fait comprendre que cela pouvait être interprété comme un signe d'infidélité envers notre maître et son école ; dit autrement on était des félons...

Un tel degré de stupidité et d'intolérance nous a laissé pantois, d'autant que cela ne remettait nullement en cause notre attachement à l'aïkido traditionnel et au maître que nous avions choisi.
Jusqu'au terme "amitié" qu'on nous a invité à proscrire (comme s'il s'agissait d'une vulgarité ou d'une attitude incongrue dans le cadre d'un dojo) alors qu'il eut suffi d'expliquer les règles ; comme dans toute autre activité s'exerçant "en groupe" chacun doit connaître sa place et la relation hiérarchique peut différer selon les circonstances et le milieu (les prétendus férus de culture japonaise devraient savoir ça puisque c'est l'un de ses traits). 

Pensée unique, Modèle unique, voie unique... 

Chaque individu, chaque pratiquant possède sa personnalité et son parcours et ce sont les diversités qui créent la richesse. Appartenir à une structure traditionnelle ne doit pas imposer de se comporter en clone. Affirmer que le contraire nuit à l'image du maître à qui l'on devrait totale dévotion et abstraction de soi est despotique et relève de la paranoïa.

En se comportant ainsi de façon tyrannique, il semble que certains aient du mal à accepter que l'époque des cerfs, des tsars et des moujiks soit révolue.  

Tout comme les politicars, constance et inconstances, selon les oracles... 

Tergiversations, volte-face, attitudes contradictoires genre M. pédalo...on nous cite de grandes théories du style qu'une erreur de jugement peut coûter la vie, mais les comportements de certains qui devraient être des modèles constituent de criants contre exemples.
Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs images mises en ligne (!), les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc. 
Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne" (formule passe-partout qui nous a été servie pour justifier leur discours), mais pour une organisation liée à un art traditionnel cela peut parfois être ubuesque, surtout quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur. Cela ne doit pas servir d'alibi pour tout se permettre et encore moins couvrir les dérives de comportement.
Changer les règles de façon autoritaire et opportuniste est fréquent dans notre société d'aujourd'hui.
L'aïkido devrait être épargné de ces pratiques si l'on veut préserver ses valeurs.  

Des dojos prétendument autonomes (cherchez l'erreur...*) 

L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici.

Dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagée par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.

Ajoutés aux contraintes administratives et aux courbettes diverses conditionnant l'hébergement du dojo, il ne reste plus grand chose de nos libertés et quand on en prend conscience la situation peut devenir insupportable. 

*Petit rappel sémantique (source wikipedia)
Autonomie : du grec autos, soi-même et nomos, loi, règle.
Hétéronomie : fait de ne pas être autonome, d'obéir à des lois extérieures. 

Quand soto deshi du maître se traduit dans certaines petites têtes en
vindictes, interprétations personnelles, langages outranciers et débordements égocentriques, on est bien loin de la définition d'origine...et de l'aïkido 

Une poignée de gus (se prétendant mandatés) fantasment en voulant régenter la vie des dojos, ce qui est inacceptable. Surtout quand on n'a jamais eu besoin de personne pour gérer sa pratique (depuis 1966) et ses dojos.
Pour rappel, notre dojo lorsqu'il était en région parisienne, en était le plus important en termes d'effectifs sans qu'on n'ait jamais eu besoin "des conseils" de jeunos aux dents longues évoluant dans le proche cercle du maître pour en arriver là... 

Recevoir des invectives est à jamais inconcevable 

Rappelons également qu'à ce jour, plus de 400 aïkidokas sont venus pratiquer sur nos tatamis (en une quinzaine d'années), dont certains faisaient 50km de trajet (x 2), d'autres devant traverser tout Paris.
S'il en était besoin n'est-ce pas là, parmi bien d'autres, une preuve de qualité de nos cours et de notre accueil ?
Certains incompétents auraient-ils pris ombrage ?   

En aïkido traditionnel, on se targue d'une transmission "de maître à élève" 

Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ils se la pêtent en affichant ostensiblement grade, titre redondant et lien avec le maître afin de donner crédit à leurs discours personnels.   
En polluant ainsi gravement le message du maître, ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à son image donc à la structure toute entière.

Tels des technocrates, ils prétendent diffuser des politiques de conduite décidées en commissions, à l'opposé de ce que l'on devrait attendre d'une organisation traditionnelle. 
Il en ressort pour nous un sentiment amer de trahison qui conduit à un énorme gâchis.

 Une forme et une fréquence des invectives s'apparentant à du harcèlement
 
Les attaques volontairement frontales dont nous avons été l'objet sont, elles aussi, en opposition totale avec le principe premier de l'aïkido. 

Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par les méthodes de communication et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris. 
 
Les discriminations dont nous avons été l'objet ne nous empêcheront pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, en rejoignant de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique. 

On ne vit pas dans un monde bisounours on le sait tous, mais l'ABC des relations commence par courtoisie et respect, deux termes qui semblent inconnus de certains personnages se présentant comme "des cadres" de l'école, mais qui se révèlent lamentables et uniquement capables de détruire.

A force d'aller trop à l'ouest on se retrouve à l'est... 

Afin de tenter d'intimider ou de faire entrer dans le rang (selon leurs désiratas du jour), ces chiens de meute ont dévoilé leurs véritables profiles tordus en faisant feu de tout bois sans aucun scrupule.

Langage vindicatif et excessif (perte de self control), termes inappropriés, expressions déplacées et même menaces verbales ont démontré le peu de respect qu'ont ces prétendus soto deshi vis à vis de leurs collègues aïkidokas, quand bien même ces derniers se sont-ils investis depuis des décennies et alors même que ces trouducs n'étaient pas encore nés.

Précisons que la méthode employée (téléphone et messagerie) est extrêmement intrusive car elle intervient alors qu'on est matériellement dans notre sphère privée, comme si nos investissements bénévoles ne suffisaient pas. 

"Chacun doit connaître sa place exacte" 

Que ces agents destructeurs soient des incompétents ou des usurpateurs, quoiqu'il en soit ils ne sont pas à leurs places c'est le moins que l'on puisse dire. 
 
Un paradoxe inacceptable 

Les professeurs bénévoles sont tous des passionnés de leur discipline, notamment en aïkido.
Ils s'investissent souvent sans limites, y laissent parfois des plumes sur le plan financier et consacrent une part importante de leur temps libre à leur dojo et aux pratiquants.
Le comble c'est que ce sont fréquemment des personnes rémunérées mais détentrices d'aucun pouvoir hiérarchique qui, ne craignant pas le grotesque, prétendent vouloir donner des ordres et en demander encore plus !
C'est bien connu, plus c'est gros plus ils pensent que ça va être accepté et effectivement avec certains ça fonctionne (comportement d'adepte soumis). 

Epilogue 

De tout ce qui précède nous avons pris bonne note et de nombreuses conséquences en découlent aujourd'hui, pour la plupart négatives.

L'univers de l'aïkido est une nouvelle fois sali par une poignée d'arrogants irresponsables, malheureusement cautionnés semble t-il, par le silence assourdissant du haut de la pyramide.
 
 
 

samedi 28 juin 2014

Loyauté à sens unique

En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.
Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève (dans le passé on signait cet attachement réciproque par les liens du sang).

Il ne doit pas non plus y avoir de différences de traitements flagrantes entre les pratiquants.

Par ailleurs quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents-pratiquants) et qu'elles sont continuellement changées pour leur contraire, on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus déroutant qu'il n'y a à aucun moment place à la discussion, encore moins à la contestation. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde.    
Le chef a toujours raison (donc ses chefaillons aussi), on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Au bout de quelque temps, on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.
Cela rappelle le syndrome de Stockholm ou un certaine période de notre histoire où certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même...


Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs vidéos mises en ligne, les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.
Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne", mais pour une organisation d'art Traditionnel cela peut parfois être déroutant, surtout quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur, mais cela ne doit pas tout excuser. Même si le propre de l'aïkidoka est de pouvoir s'adapter, les professeurs de dojos (élèves du maître) ne sont pas des girouettes manipulables à l'envie, tels des adeptes de secte lobotomisés.


L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici. Car dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagé par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.
Une poignée de gus (soit disant mandatés) prétend vouloir régenter la vie des dojos ce qui est inacceptable, surtout quand on n'a eu besoin de personne pour gérer sa pratique et ses dojos pendant de nombreuses années.
En aïkido traditionnel, la transmission est censée se faire de maître à élève.
Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à l'image du maître donc de la structure toute entière. Il laisse un sentiment amer de trahison et conduit à un énorme gâchis.


Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par "les méthodes de communication" et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris.
Cela ne nous empêchera pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, avec de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique.
 

lundi 23 juin 2014

Quelques mois pour détruire plusieurs décennies d'aïkido

Est-ce parce que de nombreux élèves directs de Ô sensei ont disparu ces dernières années (dont en France MeTamura), l'univers de l'aïkido part complètement en vrille.
Guerres de tranchée, stratégies au ras des égouts, aucune approche, fédé ou écoles traditionnelles n'est épargnée. 
Ce climat devenu particulièrement délétère a exacerbé les dirigeants de ces dernières dont certaines sont devenues paranoïaques et tirent sur leurs propres troupes !
On ne fait plus de l'aïkido, on passe son temps à critiquer, surveiller, édicter tout en faisant le contraire de ce que l'on préconise. Bref ce climat est à l'opposé des principes de l'aïkido et il paraît difficile d'être motivé comme on l'était il y a encore quelques années.
Face aux fédérations qui tirent à boulets rouges sur les pratiquants hors fédé, certains dirigeants de structures concurrentes pètent les plombs et font pire en s'attaquant aux aïkidokas à qui ils prêtent une aura trop importante à leurs yeux. C'est ainsi qu'ils en arrivent à imposer des censures  leurs dojos, en faisant des pressions sous diverses formes afin que les sites web, les vidéos et les textes ne viennent pas en concurrence avec le prestige du maître se trouvant en haut de leur pyramide.
Ce sont ces mêmes écoles qui utilisent le plus le mot "liberté" et "autonomie" et pour justifier leurs comportements autoritaires, ils avancent que les dojos ne sont pas autorisés "à faire n'importe quoi". En utilisant cette formule passe partout, ils pensent pouvoir se permettre tous les verrouillages.
Pourtant leurs interdits ne portent pas sur l'aïkido lui-même mais le fonctionnement.
C'est aberrant et particulièrement affligeant ; c'est aussi un immense gâchis pour la discipline car il est de plus en plus fréquent que les pratiquants quittent l'aïkido pour n'importe quelle autre discipline éloignée de ces basses manœuvres.
Comme souvent, c'est une poignée d'individus qui détruisent le travail du plus grand nombre.    
Grâce à quelques parasites, l'aïkido est devenu un véritable chaos.  Alors on largue et on essaie de trouver ailleurs la sérénité qu'on nous a volée.