L'activité de notre association est
suspendue
Une forme et une fréquence des
invectives s'apparentant à du harcèlement
Les cours se poursuivent
désormais dans un cadre privé et libre, réellement autonome et indépendant car
nous ne voulons plus jamais :
- être asservis à aucun système
ni organisation quels qu'ils soient
- être dépendants de qui
que ce soit et surtout
- être contactés par des
mini gourous singeant pitoyablement leur maître, sans état d'âme ni aucun
talent excepté celui d'un laquais au service de son souverain, et encore...
Nous on veut faire de
l'aïkido un point c'est tout et c'est déjà beaucoup.
En outre, quand les
contraintes liées à la structure et le temps perdu pour les démarches et
blablas administratifs constituent les 4/5e du temps consacré à l'aïkido, il y
a un réel problème et nous n'acceptons plus ces jougs technocratiques.
De graves évènements survenus lors du
1er semestre 2014 nous ont amenés aux constats suivants :
Pratiquer aujourd'hui un
art martial n'a aucun sens si on n'inclut pas les valeurs morales et
philosophiques qui y sont liées.
Bien que de nos jours
cela paraisse désuet aux yeux de certains, nous avons le plus grand respect en
la parole donnée et les engagements réciproques, même s'ils ne sont que
tacites.
Un minimum de qualité
relationnelle est nécessaire, à tous les niveaux de la pyramide, pour qu'un
dojo puisse fonctionner correctement.
La relation maître-élève
et un haut niveau de connaissances de l'aïkido sont parmi les qualités que nous
avons le plus appréciées de notre Ecole, essentiellement présentes chez son fondateur
et deux de ses plus anciens collaborateurs (et élèves) que nous
connaissons.
Mais tout cela c'était
avant...
Au sujet de la structure à laquelle
nous avons été liés (avec bonheurs) pendant 16 ans
En aïkido on doit être
fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.
Cette loyauté ne peut
exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève ("dans le
passé on signait cet engagement par les liens du sang").
La loyauté est liée à la
confiance, celle-ci ne pouvant se mériter et se conserver qu'au fil des
expériences et des relations.
Notamment, il ne doit
pas y avoir des différences de traitements flagrantes entre les pratiquants.
Entre lavage de cerveau et nécessité
de dé-formatage,
où le discours "traditionnel"
authentique se situe t-il ?
Appartenir à une
structure impose d'en accepter les règles. Nous sommes donc rentrés dans le
moule et avons comme on dit, joué le jeu avec conviction et sincérité pendant
16 ans, parce que le discours de son patron était cohérent.
Mais quand des règles de
fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément
acceptées par les adhérents/pratiquants) et qu'elles sont fréquemment changées
pour leur contraire on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de
l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus désopilant qu'il n'y a à
aucun moment place au dialogue, encore moins à la discussion. Même donner son
avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou
potentiel fouille-merde.
Le chef a toujours
raison donc ses chefaillons aussi, on apprend ça dès les premiers pas dans le
monde professionnel...
Par contre quand on a une
bonne idée ce n'est plus la notre mais celle du chef.
Soulignons que nous n'avons
jamais voulu tirer gloire ni même reconnaissance de notre travail alors que
sans rire, certains charlots n'ont pas hésité à en revendiquer la paternité
sans avoir aucunement levé le petit doigt. C'est ainsi qu'ils ont récupéré des
lauriers afin d'embellir leur image, se faire mousser et obtenir "des
médailles".
Se faire déposséder à
répétition finit par être très irritant (les exemples sont nombreux).
Ne plus être autorisé à penser par
soi-même
Cet environnement fait
de contraintes répétées, d'interdits et de situations frustrantes font qu'au
bout de quelque temps on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de
se projeter en dehors du système.
Ce dernier tient
d'ailleurs du système Pavlovien (basé sur les récompenses*) et il est si efficace
qu'il produit des éléments encore plus extrêmes que le maître lui-même.
A une certaine période
de notre histoire, certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe
lui-même et sous un certain aspect cela rappelle aussi le syndrome de
Stockholm.
Un fonctionnement de
type sectaire (le maître édicte, les adeptes s'inclinent ou s'éjectent) et
comportant des zones plus ou moins "secrètes" est incompatible avec
nos concepts.
* système évidemment dénoncé et honni quand il est constaté
chez les autres...
Des interdits choquants et révélateurs (suite)
Nous avons
été interpelés sur la présence sur notre site web (présence pourtant anodine)
de noms d'aïkidokas n'appartenant pas à notre école. De façon à peine déguisée,
on nous a fait comprendre que cela pouvait être interprété comme un signe
d'infidélité envers notre maître et son école ; dit autrement on était des
félons...
Un tel degré de stupidité et d'intolérance nous a laissé pantois, d'autant que cela ne remettait nullement en
cause notre attachement à l'aïkido traditionnel et au maître que nous avions
choisi.
Jusqu'au terme
"amitié" qu'on nous a invité à proscrire (comme s'il s'agissait d'une
vulgarité ou d'une attitude incongrue dans le cadre d'un dojo) alors qu'il eut suffi
d'expliquer les règles ; comme dans toute autre activité s'exerçant "en
groupe" chacun doit connaître sa place et la relation hiérarchique peut
différer selon les circonstances et le milieu (les prétendus férus de culture
japonaise devraient savoir ça puisque c'est l'un de
ses traits).
Pensée
unique, Modèle unique, voie unique...
Chaque individu, chaque
pratiquant possède sa personnalité et son parcours et ce sont les diversités
qui créent la richesse. Appartenir à une structure traditionnelle ne doit pas
imposer de se comporter en clone. Affirmer que le contraire nuit à l'image du
maître à qui l'on devrait totale dévotion et abstraction de soi
est despotique et relève de la paranoïa.
En se comportant ainsi de façon
tyrannique, il semble que certains aient du mal à accepter que l'époque des
cerfs, des tsars et des moujiks soit révolue.
Tout comme les politicars, constance
et inconstances, selon les oracles...
Tergiversations,
volte-face, attitudes contradictoires genre M. pédalo...on nous cite de grandes
théories du style qu'une erreur de jugement peut coûter la vie, mais les
comportements de certains qui devraient être des modèles constituent de criants
contre exemples.
Quelques exemples de
discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des
stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs images mises en
ligne (!), les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et
maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.
Il est normal qu'une
opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne" (formule passe-partout qui nous a été servie pour justifier
leur discours),
mais pour une organisation liée à un art traditionnel cela peut parfois être ubuesque, surtout quand il ne s'agit que de stratégies
de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls
les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu
qu'on ne reproduise pas l'erreur. Cela ne doit pas servir d'alibi pour tout se
permettre et encore moins couvrir les dérives de comportement.
Changer les règles de
façon autoritaire et opportuniste est fréquent dans notre société
d'aujourd'hui.
L'aïkido devrait être
épargné de ces pratiques si l'on veut préserver ses valeurs.
Des dojos prétendument
autonomes (cherchez l'erreur...*)
L'autonomie des dojos,
tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie
que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur
de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici.
Dans les faits beaucoup
d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura
dégagée par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa
survie.
Ajoutés aux contraintes
administratives et aux courbettes diverses conditionnant l'hébergement du dojo,
il ne reste plus grand chose de nos libertés et quand on en prend conscience la
situation peut devenir insupportable.
*Petit rappel
sémantique (source wikipedia)
Autonomie : du
grec autos, soi-même et nomos, loi, règle.
Hétéronomie :
fait de ne pas être autonome, d'obéir à des lois extérieures.
Quand
soto deshi du maître se traduit dans certaines petites têtes en
vindictes,
interprétations personnelles, langages outranciers et débordements
égocentriques, on est bien loin de la définition d'origine...et de l'aïkido
Une poignée de gus (se prétendant mandatés) fantasment
en voulant régenter la vie des dojos, ce qui est inacceptable. Surtout
quand on n'a jamais eu besoin de personne pour gérer sa pratique (depuis 1966)
et ses dojos.
Pour rappel, notre dojo
lorsqu'il était en région parisienne, en était le plus important en termes d'effectifs
sans qu'on n'ait jamais eu besoin "des conseils" de jeunos aux dents
longues évoluant dans le proche cercle du maître
pour en arriver là...
Recevoir des invectives est à
jamais inconcevable
Rappelons
également qu'à ce jour, plus de 400 aïkidokas sont venus pratiquer sur nos
tatamis (en une quinzaine d'années), dont certains faisaient 50km de trajet (x
2), d'autres devant traverser tout Paris.
S'il en était
besoin n'est-ce pas là, parmi bien d'autres, une preuve de qualité de nos cours
et de notre accueil ?
Certains
incompétents auraient-ils pris ombrage ?
En aïkido traditionnel, on se targue
d'une transmission "de maître à élève"
Pourtant certains élèves
évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement
en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les
pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ils se la
pêtent en affichant ostensiblement grade, titre redondant et lien avec le
maître afin de donner crédit à leurs discours personnels.
En polluant ainsi gravement le message du maître, ce type de
comportement est destructeur et nuit irréversiblement à son image donc à la
structure toute entière.
Tels des
technocrates, ils prétendent diffuser des politiques de conduite décidées en
commissions, à l'opposé de ce que l'on devrait attendre d'une organisation
traditionnelle.
Il en ressort
pour nous un sentiment
amer de trahison qui conduit à un énorme gâchis.
Les attaques
volontairement frontales dont nous avons été l'objet sont, elles aussi, en
opposition totale avec le principe premier de l'aïkido.
Pour finir, nous avons
été extrêmement choqués par les méthodes de communication et le ton employés
qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui
de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été
particulièrement meurtris.
Les discriminations dont
nous avons été l'objet ne nous empêcheront pas de pratiquer toujours l'aïkido,
ailleurs, autrement, en rejoignant de véritables aïkidoka respectueux des
rapports humains et de l'éthique.
On ne vit pas dans un
monde bisounours on le sait tous, mais l'ABC des relations commence par
courtoisie et respect, deux termes qui semblent inconnus de certains
personnages se présentant comme "des cadres" de l'école, mais qui se
révèlent lamentables et uniquement capables de détruire.
A force d'aller trop à l'ouest on se
retrouve à l'est...
Afin de tenter
d'intimider ou de faire entrer dans le rang (selon leurs désiratas du jour), ces
chiens de meute ont dévoilé leurs véritables profiles tordus en faisant feu de
tout bois sans aucun scrupule.
Langage vindicatif et
excessif (perte de self control), termes inappropriés, expressions déplacées et
même menaces verbales ont démontré le peu de respect qu'ont ces prétendus soto
deshi vis à vis de leurs collègues aïkidokas, quand bien même ces derniers se sont-ils
investis depuis des décennies et alors même que ces trouducs n'étaient pas
encore nés.
Précisons que la méthode
employée (téléphone et messagerie) est extrêmement intrusive car elle
intervient alors qu'on est matériellement dans notre sphère privée, comme si nos
investissements bénévoles ne suffisaient pas.
"Chacun doit connaître sa place
exacte"
Que ces agents
destructeurs soient des incompétents ou des usurpateurs, quoiqu'il en soit ils
ne sont pas à leurs places c'est le moins que l'on puisse dire.
Un paradoxe inacceptable
Les professeurs bénévoles sont tous des passionnés de leur
discipline, notamment en aïkido.
Ils s'investissent
souvent sans limites, y laissent parfois des plumes sur le plan financier et
consacrent une part importante de leur temps libre à leur dojo et aux
pratiquants.
Le comble c'est que ce
sont fréquemment des personnes rémunérées mais détentrices d'aucun pouvoir hiérarchique
qui, ne craignant pas le grotesque, prétendent vouloir donner des ordres et en
demander encore plus !
C'est bien connu, plus
c'est gros plus ils pensent que ça va être accepté et effectivement avec
certains ça fonctionne (comportement d'adepte soumis).
Epilogue
De tout ce qui précède
nous avons pris bonne note et de nombreuses conséquences en découlent
aujourd'hui, pour la plupart négatives.
L'univers de l'aïkido
est une nouvelle fois sali par une poignée d'arrogants irresponsables,
malheureusement cautionnés semble t-il, par le
silence assourdissant du haut de la pyramide.