samedi 28 juin 2014

Loyauté à sens unique

En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.
Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève (dans le passé on signait cet attachement réciproque par les liens du sang).

Il ne doit pas non plus y avoir de différences de traitements flagrantes entre les pratiquants.

Par ailleurs quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents-pratiquants) et qu'elles sont continuellement changées pour leur contraire, on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus déroutant qu'il n'y a à aucun moment place à la discussion, encore moins à la contestation. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde.    
Le chef a toujours raison (donc ses chefaillons aussi), on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Au bout de quelque temps, on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.
Cela rappelle le syndrome de Stockholm ou un certaine période de notre histoire où certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même...


Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs vidéos mises en ligne, les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.
Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne", mais pour une organisation d'art Traditionnel cela peut parfois être déroutant, surtout quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur, mais cela ne doit pas tout excuser. Même si le propre de l'aïkidoka est de pouvoir s'adapter, les professeurs de dojos (élèves du maître) ne sont pas des girouettes manipulables à l'envie, tels des adeptes de secte lobotomisés.


L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici. Car dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagé par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.
Une poignée de gus (soit disant mandatés) prétend vouloir régenter la vie des dojos ce qui est inacceptable, surtout quand on n'a eu besoin de personne pour gérer sa pratique et ses dojos pendant de nombreuses années.
En aïkido traditionnel, la transmission est censée se faire de maître à élève.
Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à l'image du maître donc de la structure toute entière. Il laisse un sentiment amer de trahison et conduit à un énorme gâchis.


Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par "les méthodes de communication" et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris.
Cela ne nous empêchera pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, avec de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique.
 

lundi 23 juin 2014

Le noble et traditionnel aïkido n'est plus. L'art de détruire suite...

Est-ce parce que de nombreux élèves directs de Ô sensei ont disparu ces dernières années (dont en France MeTamura), l'univers de l'aïkido part complètement en vrille.
Guerres de tranchée, stratégies au ras des égouts, aucune approche, fédé ou écoles traditionnelles n'est épargnée. 
Ce climat devenu particulièrement délétère a exacerbé les dirigeants de ces dernières dont certaines sont devenues paranoïaques et tirent sur leurs propres troupes !
On ne fait plus de l'aïkido, on passe son temps à critiquer, surveiller, édicter tout en faisant le contraire de ce que l'on préconise. Bref ce climat est à l'opposé des principes de l'aïkido et il paraît difficile d'être motivé comme on l'était il y a encore quelques années.
Face aux fédérations qui tirent à boulets rouges sur les pratiquants hors fédé, certains dirigeants de structures concurrentes pètent les plombs et font pire en s'attaquant aux aïkidokas à qui ils prêtent une aura trop importante à leurs yeux. C'est ainsi qu'ils en arrivent à imposer des censures  leurs dojos, en faisant des pressions sous diverses formes afin que les sites web, les vidéos et les textes ne viennent pas en concurrence avec le prestige du maître se trouvant en haut de leur pyramide.
Ce sont ces mêmes écoles qui utilisent le plus le mot "liberté" et "autonomie" et pour justifier leurs comportements autoritaires, ils avancent que les dojos ne sont pas autorisés "à faire n'importe quoi". En utilisant cette formule passe partout, ils pensent pouvoir se permettre tous les verrouillages.
Pourtant leurs interdits ne portent pas sur l'aïkido lui-même mais le fonctionnement.
C'est aberrant et particulièrement affligeant ; c'est aussi un immense gâchis pour la discipline car il est de plus en plus fréquent que les pratiquants quittent l'aïkido pour n'importe quelle autre discipline éloignée de ces basses manœuvres.
Comme souvent, c'est une poignée d'individus qui détruisent le travail du plus grand nombre.  

  

L'art de détruire ou les ravages de deshis quand ils se prennent pour des mini gourous

L'étude de l'aïkido n'est utile que si l'on en applique l'ensemble de ses principes dans notre vie quotidienne.
Beaucoup de professeurs d'aïkido sont animés par leur passion, sont bénévoles et portent une part du rêve pacifique de son fondateur Ueshiba Morihei. Quel beau projet que d'utiliser un art martial pour construire l'homme et en faire un outil dans notre vie de tous les jours ?
Pour l'étude, il convient de trouver celui qui en aura la meilleure maîtrise (le maître) ou l'un de ses élèves.
Depuis 1998 notre dojo a suivi l'approche dite "traditionnelle" de l'aïkido (non dépendante d'une fédération sportive franco française), qui nous paraissait être la plus fidèle aux principes originaux.
Prenant appui sur l'enseignement d'un expert reconnu (Alain Peyrache) notre étude et notre pratique se sont en permanence renforcées dans leur cohérence, la maîtrise des bases et des techniques.
Mais le parfait n'étant pas humain, des cadres du 1er cercle du maître ont outrepassé leur autorité et pris des initiatives d'une rare incompétence. De ce fait, ils ont gravement parasité la pratique elle-même et ont fini par détruire sans aucun scrupule le travail de pratiquants anciens et fidèles, et par là leur dojo.
La méthode a consisté à harceler par messagerie et par téléphone de façon  répétée, sur un ton inamical et évidemment inapproprié. 
Ces prétendus aïkidokas confondent autorité et autoritarisme, autonomie et surveillance digne d'un kapo, obligations liées à leur position de deshi et besoin d'assouvir leur ego. 
Préconiser l'harmonie et en coulisses se comporter de façon à créer conflits et ressentiments est à nos yeux peu compatible avec l'esprit de l'aïkido.
Malgré qu'ils revendiquent un rigorisme hérité des samouraïs, ces prétendus détenteurs de vérités disent adapter la discipline aux exigences du monde moderne alors qu'ils œuvrent en fait à protéger le système mis en place et non l'aïkido et ses pratiquants.
Le prosélytisme qu'ils dénoncent chez les autres est pour eux une idée fixe et seuls comptent les intérêts du maître et de son système ainsi que les scores des dojos puisqu'ils affichent les performances des 10 premiers clubs, copiant ainsi les pratiques honteuses des DRH  sauce anglo saxonne !
On est bien loin de la recherche de l'accomplissement personnel du pratiquant (la voie) partout évoquée dans les abécédaires du parfait scarabée (voir littérature prolixe du maître référent).
Tels des laquais lobotomisés soumis à leur souverain, ils diffusent "les bonnes paroles" (en fait celles de leur gourou) et se comportent comme des adeptes sectaires en utilisant d'ailleurs les mêmes méthodes de pressions : propos extrêmement agressifs et violents envers les adhérents (leurs coreligionnaires) , menaces, tentatives d'intimidation, chantages, lavages de cerveau, injures, insultes et propos dégradants, etc.etc.
Le vénéré maître lui-même est-il responsable de ces déviances, est-il au courant et couvre t-il ses acolytes ?
Il est peu imaginable que les dérapages de ses propres troupes soient ignorés, pas plus que les conséquences d'une attitude peu tolérante martelée à toutes occasions et surtout lors des stages.
Certains êtres humains aiment la pensée unique et ne sont capables que de se comporter comme des clones ; ils constituent les proies idéales des meneurs. Quand ces êtres soumis comprennent que leur liberté a été subtilement aliénée, il est souvent bien tard et peu sont capables de se dégager de l'emprise.
Le plus cocasse de cette dramatique situation, c'est que tous ces faits n'ont aucun rapport avec l'aïkido lui-même.
Ce que l'on peut accepter de la part d'un maître (sautes d'humeur, attitude caractérielle ou versatile souvent présents aussi chez d'autres artistes) parce qu'il y a une incontestable contre partie positive, ne l'est certainement pas de la part de ses assistants qui se comportent comme des chiens de meute à l'extérieur de leur dojo.
Présenter notre approche de l'aïkido et défendre nos convictions n'implique pas de transformer nos actions en stratégies de marketing. A tel point qu'on n'évoque plus que notre type de fonctionnement et qu'on n'évoque pratiquement plus l'aïkido lui-même

Un article évoquait déjà ces dérives il y a quelques années :



Quelques mois pour détruire plusieurs décennies d'aïkido

Est-ce parce que de nombreux élèves directs de Ô sensei ont disparu ces dernières années (dont en France MeTamura), l'univers de l'aïkido part complètement en vrille.
Guerres de tranchée, stratégies au ras des égouts, aucune approche, fédé ou écoles traditionnelles n'est épargnée. 
Ce climat devenu particulièrement délétère a exacerbé les dirigeants de ces dernières dont certaines sont devenues paranoïaques et tirent sur leurs propres troupes !
On ne fait plus de l'aïkido, on passe son temps à critiquer, surveiller, édicter tout en faisant le contraire de ce que l'on préconise. Bref ce climat est à l'opposé des principes de l'aïkido et il paraît difficile d'être motivé comme on l'était il y a encore quelques années.
Face aux fédérations qui tirent à boulets rouges sur les pratiquants hors fédé, certains dirigeants de structures concurrentes pètent les plombs et font pire en s'attaquant aux aïkidokas à qui ils prêtent une aura trop importante à leurs yeux. C'est ainsi qu'ils en arrivent à imposer des censures  leurs dojos, en faisant des pressions sous diverses formes afin que les sites web, les vidéos et les textes ne viennent pas en concurrence avec le prestige du maître se trouvant en haut de leur pyramide.
Ce sont ces mêmes écoles qui utilisent le plus le mot "liberté" et "autonomie" et pour justifier leurs comportements autoritaires, ils avancent que les dojos ne sont pas autorisés "à faire n'importe quoi". En utilisant cette formule passe partout, ils pensent pouvoir se permettre tous les verrouillages.
Pourtant leurs interdits ne portent pas sur l'aïkido lui-même mais le fonctionnement.
C'est aberrant et particulièrement affligeant ; c'est aussi un immense gâchis pour la discipline car il est de plus en plus fréquent que les pratiquants quittent l'aïkido pour n'importe quelle autre discipline éloignée de ces basses manœuvres.
Comme souvent, c'est une poignée d'individus qui détruisent le travail du plus grand nombre.    
Grâce à quelques parasites, l'aïkido est devenu un véritable chaos.  Alors on largue et on essaie de trouver ailleurs la sérénité qu'on nous a volée.